Mercredi 27 novembre, l’équipe des Grosses Têtes est arrivée à Saint-Dizier. Après un passage à Muse, Laurent Ruquier et sa bande ont enregistré l’émission du lendemain aux Fuseaux, disponible en podcast. Revenons à ce soir.
Il y avait RTL Matin, en direct de la place Aristide-Briand le 17 mai. Il y aura désormais aussi Les Grosses Têtes. Événement culte de la radio RTL qui fêtera ses 50 ans en 2027, l’émission a été délocalisée à Saint-Dizier mercredi 27 novembre, suite à une invitation de la Ville. Enregistrée dans la soirée, elle a été diffusée le lendemain, jeudi 28 à 15h30, et reste disponible en podcast. « C’est un vrai plaisir de venir ici, de rencontrer notre public. Idéalement, nous essayons de déménager une fois par mois », précise Laurent Ruquier, quelques minutes avant le lancement. Comme le confie l’animateur de l’émission depuis dix ans, la démarche est différente : « En studio, on est devant 150 personnes. Dans une salle comme ici, on est sur scène, c’est un spectacle. »
Pour ce faire, il s’est entouré de Chantal Ladesou et Jeanfi Janssens – déjà venus à Saint-Dizier -, de Yoann Riou, et de « trois vierges voyageuses » : Sylvie Tellier, Olivier Bellamy et Roman Doduik. Patxi Garat les rejoindra plus tard pour chanter.
En attendant, il se passe déjà beaucoup de plaisir en coulisses. Tour d’horizon des 2h30 de tournage à venir, soit la même durée que la diffusion à l’antenne : « Au montage, les transitions entre séquences sont coupées, ainsi que certaines hésitations. C’est ce qui nous permet d’intégrer de la publicité», précise Xavier Chefneux, responsable de la communication de RTL.
Trou
Pour préparer l’émission, Laurent Ruquier a beaucoup fait de recherches. En examinant notamment le quotidien JHM, l’article sur l’installation du sapin de Noël devant la mairie fera office de running gag de la soirée. « Savez-vous ce que cherchait Rachel (Bedet) place Aristide-Briand ? Un trou ! » D’autres tournures de phrase reviendront régulièrement, comme « Saint-Dizier à mi-chemin » entre Paris et Strasbourg, ou le terme « Bragard », « le quoi ? », demande ironiquement Roman Doduik, lors de la première prononciation de notre gentillesse.
Les clins d’oeil à la région sont nombreux pendant le spectacle. Le souvenir de Sylvie Tellier à la salle Aragon pour Miss Haute-Marne, Mgr Gaillot qui a donné son corps à la science, l’histoire de la glace Miko, André-Breton et le surréalisme, les bouches de métro d’Hector Guimard, le Lac du Der, le acteurs Bernard Noël et Laurent Stocker, le surnom « le homard » donné au judoka Axel Clerget… Au téléphone, le chanteur Tété – au Théâtre le 14 décembre – lui a rappelé vivant dans la cité de Bragarde de 5 à 19 ans.
Les spectateurs des Fuseaux (complet quelques minutes après l’annonce de la soirée) ont applaudi bruyamment, appréciant l’humour sans filtre des Grosses Têtes. Certains espéraient alors prendre quelques photos, comme Pascale, habitante d’Eurville-Bienville. Avec son mari Pierre, elle participe à des émissions de télévision et de radio, en public, « depuis 1982 et à l’Ecole des Fans, avec Jacques Martin. C’est notre passion. La région Nord Haut-Marne avait même acheté des caisses de Wassy pour les offrir à toute l’équipe. Au cas où les Grosses Têtes auraient, faute de trou, un petit creux après 2h30 de spectacle.
Louis Vanthornout
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Dans les coulisses du spectacle
Un lendemain après certains membres de l’équipe technique, les Grosses Têtes sont arrivées à Saint-Dizier en début d’après-midi, mercredi 27 novembre. Partis en train de Paris à Reims, ils ont rejoint la ville de Bragarde en autocar. A l’hôtel Ibis Styles où loge l’équipe – « chambre 146 », a plaisanté Jeanfi Janssens –, une chambre est dédiée à la préparation du spectacle. La proximité du site a permis aux Grosses Têtes (sauf Laurent Ruquier) de visiter Muse (lire JHM quotidien du 28 novembre), encadrée par Clément Michon, conservateur du Musée municipal. Retour à l’hôtel pour un rafraîchissement, avant d’être pris en navette pour Les Fuseaux, vers 18h15.
Derniers préparatifs dans les loges, quelques minutes d’échanges avec les médias locaux, petite réunion avec Quentin Brière, Rachel Blanc et Tony Vaglio, dernier café pour Laurent Ruquier, thé pour Yoann Riou… Il est 19 heures, l’animateur monte sur scène et appelle ses membres un à un. On y va! Après quelques instants de partage, l’équipe terminera la soirée au restaurant Au Bureau. Avant de regagner leurs emplacements respectifs, dans la matinée de jeudi.
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