Ce vendredi 29 novembre, les activités du Téléthon seront officiellement lancées sur l’ensemble du département. Chaque année, près de 600 000 euros s’ajoutent aux dizaines de millions d’euros nécessaires au financement de projets de recherche sur les maladies génétiques. L’argent sert également à aider au quotidien et à soutenir des patients souffrant principalement de myopathie.
Un peu partout dans le département, le temps d’une soirée ou plus, les énergies et la bonne volonté se réunissent pour la bonne cause. Vendredi 29 novembre, les activités organisées pour le Téléthon débutent, même si le lancement à Laguiole, comme prévu initialement, n’aura finalement pas lieu. « Et nous sommes certains que l’Aveyron, cette année encore, remplira son contrat », se réjouit Michel Allot, le président départemental de l’association.
« Nous avons déjà signé un peu plus de 160 contrats, nous atteindrons très prochainement les 170 pour autant d’événements », poursuit-il.
La générosité sur tous les territoires
Et les Aveyronnais sont connus pour leur grande générosité. « Proportionnellement au nombre d’habitants, nous sommes le premier département de France en termes de dons, assure Michel Allot. En moyenne, les Aveyronnais donnent une cinquantaine d’euros, contre un peu plus d’une vingtaine à l’échelle nationale. n’est pas une fin en soi mais cela montre aussi l’implication de chacun dans cet événement » et ce, sur tous les territoires, avec une explosion de dons dans les zones rurales.
A Martiel par exemple, « une pièce de théâtre est jouée par les habitants du village. Et cette soirée rassemble tout le monde et chaque année, plus de 10 000 € sont récoltés grâce au repas organisé à proximité. Et nous avons de nombreux exemples du même genre en Aveyron », à côté des traditionnelles quines et tombolas, des associations qui se mobilisent, des pompiers qui ouvrent leurs casernes le temps d’une journée. “De nombreuses communes jouent le jeu, sans oublier toutes les associations qui profitent de l’occasion pour organiser un moment festif où chacun peut se retrouver.”
En moyenne, près de 600 000 € sont récoltés chaque année dans le département pour financer la recherche. « Certains cancers sont guéris et de grands progrès ont été réalisés dans le traitement de la dystrophie musculaire de Duchenne », assure Michel Allot. « Cela représente des décennies d’efforts, mais il est possible d’y arriver grâce au financement de la recherche. Lors de la création de l’association en 1987, les choses étaient demandées simplement par les parents d’enfants malades. La simplicité de notre réflexion, puisque je fais partie de l’association depuis ses débuts, est ce qui la rend possible aujourd’hui. ‘aujourd’hui, c’est le succès. Nous fonctionnons de manière logique et cohérente.
Cette édition 2024 du Téléthon devrait donc être, comme une année, « un moment fort de partage et de communion. Et on en a vraiment besoin pendant cette période», glisse Michel Allot.
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