REVUE GASTRONOMIQUE – La table gastronomique de Michel Rostang (Paris 17e), repris il y a cinq ans par Stéphane Manigold, vient de faire peau neuve.
De quoi rassurer une époque qui l’exige, car, depuis plusieurs saisons, les tables continuent de s’appeler « in house ». La plupart d’entre eux sont peu sincères, illégitimes, très suiveurs et finalement très tristes d’usurper le genre. Une maison, c’est autre chose. Une expérience, un souvenir, des moments de bonheur, des portes qui claquent, des enfants qui partent, des jeunes qui s’installent. Rue Rennequin, la Maison Rostang se situe dans cette émotion précise.
Depuis quarante ans, orchestré par un chef patriarcal, toute sa famille, ses deux étoiles fixes, sa quenelle en légende urbaine, ses messieurs en cravate, les dames qui suivent, les boiseries rouges comme le Cognac. En 2020, le vétéran Rostang remet les clés à Manigold, cadet de la nouvelle scène. On prend son temps, on garde les boiseries, le chef et la quenelle. Rien ne presse jusqu’à hier soir, en cet automne qui lui va si bien, la maison est dans un nouvel esprit.
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