Invité de France Inter ce jeudi matin, l’ancien président s’oppose au groupe majoritaire du Nouveau Front populaire dans ses nouvelles démarches visant à destituer Emmanuel Macron pour provoquer une élection présidentielle avant 2027.
Avec la perspective de plus en plus probable d’une censure de la part du gouvernement Barnier, la pression s’accentue sur Emmanuel Macron. Non seulement les rebelles ont tenté de relancer leur procédure de destitution du président, rejetée en octobre à l’Assemblée, mais certaines voix hors de la gauche commencent à parler d’une possible démission du chef de l’Etat pour sortir de la crise qui pourrait créer le chute du gouvernement. François Hollande n’en fait pas partie. “Je ne suis pas favorable à une procédure de destitution du Président de la République et je ne suis pas favorable à la tenue d’une élection présidentielle anticipée dans un contexte d’instabilité et de danger sur les marchés. développe l’ancien président socialiste sur France Inter, vantant son esprit de “responsabilité”.
Car pour Hollande, désormais député du NFP, “Si Michel Barnier, parce qu’il n’a pas le soutien du RN, tombe, nous devrons chercher un Premier ministre qui puisse avoir la majorité à l’Assemblée. Ce n’est pas une tâche facile. Et le rose de s’en prendre à son meilleur ennemi Jean-Luc Mélenchon, qui serait “obsédé” par un vote suprême anticipé : « Mélenchon veut être candidat. Il ne sera pas président, il le sait. Il ne sera même pas au 2ème tour, il le sait. Je pense que l’élection doit avoir lieu en 2027 et que la gauche doit se préparer, se reconstituer. Mercredi, alors qu’un sondage révélait que 63% des Français estiment que Macron devrait démissionner en cas de censure de Michel Barnier, du rapporteur général du budget à l’Assemblée, du centriste Charles de Courson, et du maire LR de Maux Jean- François Copé a tous deux plaidé pour une démission présidentielle. Seule manière, selon eux, de sortir de la crise provoquée par la dissolution.
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