Par
Nicolas Giorgi
Publié le
27 novembre 2024 à 17h02
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En voilà deux qui ont trop regardé des séries policières à la télé… Peu avant minuit, vendredi 22 novembre, des policiers de Creil (Oise) ont été prévenus qu’un homme venait d’être vérifié par plusieurs individus à bord d’un véhicule équipé d’un gyrophare sur le tableau de bord.
Une anecdote relatée sur la page Facebook de la police nationale de l’Oise, qui explique que les faux policiers ont même « contrôlé un automobiliste dans le bassin creillois ».
Des pseudonymes de policiers placés en garde à vue
Méfiant, l’automobiliste a pris la fuite et a lui-même prévenu les services de la police nationale de l’Oise, estimant que l’homme qui le contrôlait « avait un comportement considéré comme étrange pour un policier ».
Le véhicule équipé d’un faux clignotant a finalement été repéré par une patrouille quelques instants plus tard, alors qu’il circulait dans les rues de Creil. Les deux pseudo policiers ont été arrêtés et placés en garde à vue.
L’utilisation du gyrophare est strictement réglementée
Après avoir rendu publique cette histoire, la police nationale de l’Oise a rappelé quelques règles de base concernant l’utilisation de ce signal lumineux. « Seuls les véhicules dits prioritaires peuvent être équipés d’un gyrophare », rappellent les policiers, les vrais. Cela comprend « les véhicules des services de secours (pompiers, ambulances), des forces de l’ordre (police, gendarmerie) et certains véhicules de chantier ou de dépannage ».
Comme de nombreux véhicules ne sont autorisés qu’à utiliser cet attribut «quand ils sont en intervention ou en déplacements urgents».
En cas de violation de cette règle, une amende de 135 euros pourrait vous être infligé.
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