Les populations touchées, les secteurs en tension, le taux… Le chômage dans le Lot décrypté en trois points

Quel est le taux de chômage dans le Lot ? Quels sont les publics concernés ? Et les secteurs en tension ? La préfète du Lot, Claire Raulin, décrit ce phénomène en trois points, à l’occasion du premier salon public de l’emploi, organisé à Cahors, ce jeudi.

7% : le taux de chômage

7%. C’est le taux de chômage dans le Lot. « Nous sommes dans la moyenne nationale, et un peu en dessous de la moyenne régionale », indique le préfet. Dans le bassin de Cahors, ce chiffre est un peu plus élevé et s’élève à 8 %. Il est en revanche un peu plus faible (autour de 6,5 %) sur le secteur Figeacois/Cauvaldor.

Jeunes et seniors

Les jeunes et les seniors du Lot sont particulièrement touchés par le chômage. La première parce qu’entrer sur le marché du travail peut être difficile. Et la seconde parce qu’ils constituent la catégorie la plus importante de la population active du Lot et où le chômage peut durer.

« Pour les jeunes, nous nous occupons de ceux qui n’ont pas de diplôme, de ceux qui en ont, et nous essayons de les attirer vers l’emploi. Nous faisons beaucoup de sensibilisation et de découverte des métiers. Durant la semaine industrie, nous avons fait découvrir cette filière à 1 000 collégiens”, indique le préfet du Lot. L’apprentissage est également mis en avant : entre 2019 et 2024, le taux d’apprentis a augmenté de 50 %.

Pour les seniors, nous devons nous pencher sur les compétences. « Je sais comment faire ça, que puis-je faire ? Et surtout, qu’est-ce que je veux faire maintenant ? Le but est de leur redonner confiance. Nous mettons en œuvre des méthodes de recrutement par simulation. France Travail développe des modules pour tester des compétences pratiques et orienter », assure Claire Raulin. Un œil attentif est également porté aux bénéficiaires du RSA ou en grande difficulté : « Notre objectif est de les rapprocher de l’emploi et de leur trouver un emploi le plus rapidement possible. »

Emplois industrie, santé ou saisonniers

Voici les secteurs en tension : les métiers de la santé (comme l’assistance à la personne), l’industrie (programmateurs numériques, techniciens de maintenance…) ou encore les métiers saisonniers. « Par exemple, pour les métiers de la santé, nous essayons de sensibiliser les personnes en recherche d’emploi. Ce sont des métiers difficiles mais importants et essentiels à notre société. Nous les accompagnons vers la formation », précise Claire Raulin.

Quant aux métiers saisonniers, ils représentent 8 à 9 % de l’emploi lotois et 50 % des offres d’emploi. « Entre le tourisme l’été et l’agroalimentaire l’hiver, on peut travailler environ neuf mois dans l’année », estime le préfet.