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763 lots de la bijouterie Pépin seront vendus aux enchères à Orléans

Le 7 décembre, une vente massive et un peu particulière est prévue à la maison de ventes Madeleine à Orléans. Les 763 bijoux retrouvés dans la bijouterie Pépin, placée en liquidation début octobre, seront mis en vente. Avec des prix pour tous les budgets.

Certains penseront qu’il s’agit d’une aubaine à la veille des fêtes. Une vente aux enchères de bijoux récupérés à la bijouterie Pépin est prévue le 7 décembre, soit deux semaines avant Noël.

L’institution orléanaise, liquidée le 9 octobre, a été vidée. Le représentant légal, qui représente les créanciers, a chargé Me Cécile Solibieda, commissaire-priseur, de faire l’inventaire des biens, qui ont été « répertoriés un par un ». Des bijoux en stock destinés à la vente, d’une part, des bijoux laissés par les clients, d’autre part, mais aussi des matériaux et outils divers.

Une montre Breitling en or rose à 8 000 euros

Le stock de bijoux achetés par le gérant, qualifiés de « à l’état neuf », s’élève à 763 lots. « Il existe de nombreuses marques de luxe, notamment Tissot, les montres Tudor et les bijoux Dinh Van. Notre ‘Top lot’ (lot le plus prestigieux) est le lot 728 : une montre Breitling en or rose, au prix de 8 000 euros. Mais nous avons aussi des bagues à partir d’une centaine d’euros. Il y en a pour tous les budgets», assure le commissaire-priseur, qui précise que de nombreux cartons ont également été récupérés. que les manuels d’utilisation des montres et leurs cartes de garantie ne sont « ni activés ni tamponnés, donc à réaliser par un tiers ».

Le lot le plus cher : cette montre Breitling en or rose.

En colère, un client de la bijouterie Pépin à Orléans a contacté le procureur pour récupérer sa montre de luxe

Les sommes récupérées seront restituées à l’agent dans un délai d’un mois après la vente. Ensuite, ils seront restitués aux créanciers « par ordre de préférence », certains créanciers étant payés en priorité (salaires, Urssaf…).

Accès très sécurisé à l’exposition

La vente aura lieu toute la journée du samedi 7 décembre, à partir de 10 heures, avec une pause déjeuner. L’accès à l’exposition, généralement gratuit les jours précédents, sera cette fois soumis à conditions :

« Pour venir voir les biens, le mercredi 4, le jeudi 5 ou le vendredi 6 décembre, il faudra vous inscrire avec une pièce d’identité. La salle sera verrouillée et un agent de sécurité sera présent. Nous accueillerons quatre personnes à la fois, seulement.

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Aucune propriété ne doit rester sans acheteur : « Tout doit être vendu. Et tout le sera», précise le commissaire-priseur. La vente sera également retransmise en direct sur les sites www.drouot.com et sur interencheres.com.

Des bijoux Din Vanh, entre autres.

Les clients continuent de récupérer leurs marchandises

Ce travail minutieux a également permis de mettre de côté les 200 bijoux laissés par les clients, parfois pour longtemps, afin de les leur restituer. Restitution qui se fait toujours petit à petit et, en théorie, pendant trois mois, soit jusqu’au 9 janvier 2025.

« Nous ferons le point en fin de semaine sur ceux qui doivent encore venir. Nous avons eu des appels de clients suite à votre article, mais aussi du commissariat, car d’autres avaient porté plainte. Nous avons également envoyé des lettres recommandées à certaines dont nous n’avions que l’adresse, mais nous avons eu des retours dus à un mauvais destinataire.

Les bijoux peuvent encore être trouvés chez les fournisseurs ou dans les ateliers de réparation. Surtout les montres. « Dans ce cas, nous faisons le lien et le client paiera directement l’atelier et récupérera son bien. Nous avons fait le maximum, mais les choses resteront inévitablement entre mes mains. Car les deux tiers n’étaient même pas liés à un nom ou à un propriétaire…

Liquidation de Pépin à Orléans : 200 bijoux déposés sont restitués, mais beaucoup restent non identifiés

Ces biens non réclamés, Me Solibieda les conservera encore « quatre ou cinq mois, si les gens se réveillent tard » et finira ensuite par les vendre « tels quels », c’est-à-dire bien souvent non réparés.

Fin janvier, une autre vente aux enchères, plus technique et spécialisée, concernera du matériel de réparation et d’horlogerie, des outils (bagues, etc.), des présentoirs, etc. Toujours à la maison de ventes Madeleine.

Marie Guibal

 
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