RAPPORT D’AUDIENCE – L’avocat de Marine Le Pen cherchait avant tout à éviter le risque d’une exécution provisoire d’une éventuelle peine d’inéligibilité.
Les cours de droit, au tribunal, sont souvent ennuyeux. Mais quand le professeur sait s’y prendre, il peut créer la surprise. En défendant Marine Le Pen mercredi, au dernier jour du procès dit des « assistants parlementaires FN », Me Rodolphe Bosselut a su attirer le public derrière lui – du moins dans la première partie d’un discours de trois heures.
Selon lui, le parti et ses députés sont accusés à tort d’avoir fraudé en faisant payer par le Parlement européen, de 2004 à 2016, des assistants parlementaires qui, en réalité, ne travaillaient que pour la mouvance d’extrême droite : « La pratique était banale, inoffensive car partagée par tous les partis qui ne pouvaient prétendre constituer un groupe. »faute de troupes suffisantes.
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Avec une éloquence indéniable, Me Bosselut s’attaque au plus grand danger qui menace son client : une condamnation accompagnée d’une inéligibilité automatique d’au moins 5 ans si le tribunal…
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