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Revenus records grâce à l’ajout de parcomètres

Les parcomètres sont de plus en plus rentables pour Montréal. L’ajout de 1.700 places payantes en 2024 devrait permettre à l’administration d’encaisser des recettes records. Et 2025 s’annonce encore plus lucrative.

C’est ce qu’on apprend dans le rapport budgétaire de l’Agence de mobilité durable (AMD) de Montréal, qui a repris la gestion des stationnements. Alors qu’avec la multiplication des chantiers, le nombre de places payantes avait diminué ces dernières années, l’organisme s’est engagé en 2023 à augmenter le nombre de terminaux de paiement.

Au total, 1.735 box payants ont été ajoutés en 2024, soit une augmentation d’environ 10%, alors qu’on en comptait un peu plus de 17.000 fin 2023.

Pour le dynamisme économique

A l’AMD, nous affirmons que « l’ajout de places tarifées ne se fait jamais à la légère ». Cette décision est « prise lorsque la pression sur le stationnement est importante afin d’assurer une meilleure utilisation de l’espace public ».

La tarification du stationnement assure « une rotation des places » et réduit le trafic « dû à la recherche de stationnement », insiste l’organisation par mail.

La direction d’AMD estime qu’à ce jour, il y a 500 000 places de stationnement sur rue à Montréal, dont 19 000 sont tarifées, selon nos calculs. Bref, il reste encore beaucoup de choses gratuites.

Les huit quartiers concernés par l’ajout de places payantes en 2024

  • Ahuntsic-Cartierville
  • vers LaSalle
  • Le Plateau-Mont-Royal
  • Le Sud-Ouest
  • Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
  • Outremont
  • Ville-Marie
  • Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension

En septembre 2023, la Ville de Montréal utilisait un argument similaire en annonçant la prolongation des heures de stationnement payant jusqu’à 23 heures du lundi au samedi, dans cinq secteurs clés du centre-ville de la ville.

« L’objectif premier est d’inciter les gens à voyager plus souvent pour générer plus de trafic dans les entreprises. Sinon, on a des gens qui ne vont pas dans les bars et qui restent toute la nuit devant un horodateur”, a déclaré la responsable des transports au comité exécutif, Sophie Mauzerolle.

Cette multiplication des places payantes a dopé les revenus de l’Agence. Celle-ci prévoit d’en récolter près de 73 millions en 2024, contre 63 millions en 2023.

Et ce n’est que le début. Dans ses prévisions budgétaires à plus long terme, AMD prévoit que ses revenus augmenteront de 14 % en 2025, pour un total de 83 millions.

Une nouvelle technologie

L’AMD a également annoncé mardi le lancement d’un projet de lecture automatisée des plaques d’immatriculation dans les secteurs Outremont et ouest du Plateau-Mont-Royal.

À l’aide de caméras et de systèmes GPS, cette technologie permet essentiellement de lire les plaques d’immatriculation et de vérifier si l’automobile contrevient à la réglementation en vigueur, le tout à un endroit et à une heure précis.

AMD soutient que cet outil servira avant tout d’« aide à la décision pour les agents », facilitant leur suivi pour certains types de réglementations difficiles à suivre sans support technologique, comme les espaces limités dans le temps.

Jusqu’à présent, la surveillance de ces zones nécessitait une série d’opérations manuelles pour les agents, ce qui ralentissait considérablement leur travail. Ils pourront désormais déterminer plus rapidement si une voiture stationne dans une zone réservée aux résidents sans disposer de la vignette correspondante ou d’une autorisation non conforme.

A court terme, deux voitures seront équipées d’une lecture automatisée. Ils se concentreront sur les zones à durée limitée et les zones de permis d’habitation réservées aux résidents. A terme, un déploiement plus large est prévu avec 13 véhicules en 2025, toujours dans les mêmes quartiers. Le projet sera ensuite progressivement étendu aux autres arrondissements de Montréal.

« Cette technologie, déjà déployée dans des villes comme Paris, Amsterdam, Chicago et Vancouver, permettra d’améliorer l’accès au stationnement pour les résidents, ou d’augmenter la rotation des véhicules dans des zones limitées dans le temps, toujours dans le cadre de « faciliter le partage équitable de l’espace ». “, a fait valoir Laurent Chevrot, directeur général d’AMD.

Son groupe espère « contribuer à la fluidité, à la sécurité et à l’accessibilité des espaces publics ».

 
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