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XV de – La tendance Midol – Et si Antoine Dupont ne voyait jamais Eden Park et la Nouvelle-Zélande

Les Français restent sur trois victoires de suite face aux célèbres All Blacks. Cet été, les Bleus de Galthié mais pas de Dupont se déplaceront pour une tournée de trois matches au pays du long nuage. Une série de matches qui rappelle que Dupont, Ntamack, Mauvaka, Penaud… et autres cadres ne joueront peut-être jamais en Nouvelle-Zélande.

Si la démonstration contre le Japon et la maîtrise affichée devant les Pumas ont été passionnantes, l’euphorie de la tournée automnale vient d’abord du formidable succès face à la Nouvelle-Zélande. C’est vrai depuis la nuit des temps : un duel avec les All Blacks a la particularité de devenir immédiatement une légende, quelle qu’en soit l’issue. C’est aussi ça la magie des « All Blacks ». Et il faut reconnaître que la fierté, parmi nous Français, n’est pas faible d’avoir battu les trois dernières fois où nous les avons rencontrés, créant une nouvelle rivalité – pour le moins (re)pimentée – entre les deux nations. Il suffit de jeter un coup d’œil à l’ordre du jour pour se rendre compte, non sans une immense excitation, que les trois prochains rendez-vous contre nos meilleurs ennemis auront lieu au cours de l’été prochain, en Nouvelle-Zélande… Et la griserie de tomber si sec en comprenant que le Français “. Et, sans offenser ces gars qu’il faut considérer comme plus que médiocres, obliger à rappeler les fameux ovnis de l’ère Galthié, dont Melvyn Jaminet qui s’est révélé lors d’un voyage en Australie déjà disputé sans les cadres, ou à rappeler que les Jelonch, Danty ou Woki avaient changé de dimension avec ce genre de tournée estivale, il faut se lamenter face à cette situation au mieux déchirante, au pire ubuesque. Pas question ici non plus de mettre en accusation Fabien Galthié et ses adjoints, qui ont fait le choix (prudent et raisonnable) de laisser se reposer les patrons sur le terrain.

C’est forcément réfléchi, d’autant que le staff doit envisager les choses à moyen et long terme, pour anticiper jusqu’à la rencontre de 2027, où il s’agira d’arriver assez frais pour enfin soulever ce foutu trophée Webb-Ellis. Même si l’on en vient à dire que ces Tricolores ont justement besoin de se mesurer à nouveau à ce qu’il y a de plus haut pour atteindre les sommets, d’en venir à croire qu’il vaudrait peut-être mieux leur ménager un moment de plus… Comment accepter que Dupont, Fickou, Mauvaka , Ollivon, Ramos, Bielle-Biarrey, Flament ou Penaud ne seront pas du voyage en juillet ? Imaginez que la tournée victorieuse des Bleus au pays du rugby en 1994 soit gravée dans toutes les mémoires, qu’on parle encore de l’essai du bout du monde comme s’il avait été aplati hier par Jean-Luc Sadourny. C’est terrible mais l’incomparable Antoine Dupont ne jouera peut-être jamais de sa carrière à l’Eden Park d’Auckland. La faute, c’est l’organisation actuelle du rugby, son calendrier absurde. C’est comme si, au tennis, on avait privé Roger Federer de fouler le gazon du Court Central de Wimbledon, ou Rafael Nadal la terre battue du Court Central de Roland-Garros. Et franchement, ça pleure…

 
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