Par
Ewen Robin
Publié le
27 novembre 2024 à 11h45
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Les retombées des Jeux Olympiques de Paris 2024 ont insufflé un réel dynamisme aux clubs sportifs locaux, mais cela engouement a également mis en lumière certaines difficultés d’organisation. Les clubs, notamment ceux qui dépendent des bénévoles, sont confrontés à un afflux de nouvelles inscriptions et de demandes, créant un paradoxe : engouement populaire contre les capacités d’accueil limitées.
Arnaud Grizard, de Mais, quel comité départemental de tennis de tableconfirme cette situation : « Un tel enthousiasme pose encore quelques problèmes. En effet, nous n’avons pas toujours la capacité d’accueil nécessaire. Le nombre de places est limité. Il faut un certain nombre de tables de ping-pong. »
“Il a fallu refuser des gens”
Cette pression augmente au sein des clubs bénévolesqui se retrouvent parfois contraints de refuser des licences ou de les inscrire sur une liste d’attente, une situation inédite dans le passé.
Le manque de superviseurs est aussi un défi majeur pour de nombreux clubs. Patrick Bellot, président du comité judo de la Manche, souligne : « Pour gérer tous ces gens, il faut des encadrants. Aujourd’hui, il y a un manque de formation dans le département. » Le pénurie La pénurie d’enseignants qualifiés dans certaines disciplines sportives, comme le judo, devient problématique.
Certains clubs, comme le club d’escrime d’Haineville, rencontrent des difficultés similaires, malgré une infrastructure qui commence à se dessiner. Pierre Bougeard, président du club, conclut : « Nous avons dû refuser du monde, faute d’infrastructures et de créneaux. Il y a un souci avec le personnel d’escrime. Être enseignant nécessite une grande connaissance du métier, notamment lorsqu’on donne des épées aux enfants. »
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