Par
Melvin Moya
Publié le
26 novembre 2024 à 19h00
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On dit souvent que derrière un grand homme se cache une femme, dans le sport, il arrive parfois que derrière un grand athlète se cache un chef exceptionnel. Depuis un an et demi, Juba Kadri, ancien habitant de Cadillac-sur-Garonne (Gironde), est aux fourneaux, non pas pour les clients du restaurant, mais pour le basketteur français du moment Nadir Hifi.
Sa carrière liée à celle de Nadir Hifi
Hormis l’OVNI Victor Wembanyama, le leader du Paris Basketball a réalisé de belles performances dans le championnat de France et se dirige probablement vers la prestigieuse ligue nord-américaine, la NBA.
La rencontre entre deux talents, l’un à terre, l’autre dans une cuisine, s’est faite grâce à un membre de la famille de Juba. « J’ai reçu un message de mon cousin m’informant que le meilleur joueur du championnat de France, Nadir Hifi, cherchait un chef privé », explique-t-il sobrement.
Très vite, la connexion s’établit entre les deux hommes. A tel point qu’à l’heure actuelle, Nadir Hifi est le seul sportif dont Juba Kadri s’occupe. Avant lui, le cuisinier sportif avait travaillé brièvement au PSG et aux côtés du célèbre chef Xavier Rousseau pour l’événement Starmania.
Si vous n’aimez pas quelque chose, c’est parce que vous ne l’avez pas mangé de la meilleure façon possible.
Le cuisinier, parti sur un coup de tête, a récemment refusé les demandes de sélection nationale pour se concentrer exclusivement sur le prometteur basketteur français.
Son ambition ? Soutenir le progrès et peut-être vivre grâce à lui son rêve américain. Comment y parvenir ? En lui proposant une cuisine adaptée à ses besoins nutritionnels afin d’augmenter les performances de Nadir Hifi. « Mes repas doivent être un médicament pour lui. »
Mais pas question de sacrifier la gourmandise, qui peut aussi s’apparenter à de simples brocolis ! « Si vous n’aimez pas quelque chose, c’est parce que vous ne l’avez pas mangé de la meilleure façon possible. »
Au Kadris, tout le monde cuisine
Déjà Kadri propose effectivement cuisine créativegourmand et ouvert sur le monde. « Ce sont des plats que je pourrais parfaitement mettre à la carte d’un grand restaurant. »
Un monde que le chef au caractère bien trempé et à la rigueur a fini par abandonner.
Avant de se diriger vers le métier de chef à domicile, cet autodidacte a d’abord travaillé traditionnellement dans la restauration. Mais lassé des difficultés récurrentes du monde de la restauration, il décide de changer de voie.
Une habitude adoptée par celui qui, avant de rejoindre les cuisines, a travaillé dans plusieurs cinémas de Gironde comme directeur adjoint. « J’allais bien financièrement, mais je ne sais pas, je m’ennuyais, il me manquait quelque chose », confie-t-il en parlant de cette reconversion pas si ordinaire, mais qui trouve ses origines dans son histoire familiale.
Il faut dire que pour les Kadris, la cuisine c’est avant tout une histoire de famille. Si Juba a finalement suivi les traces de son père, cuisinier au Château de La Tour, tout le monde met le nez aux fourneaux. Pour le plus grand plaisir des papilles de leurs amis !
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