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Editorial Flers
Publié le
26 novembre 2024 à 13h09
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Après la tempête Caetano, maintenir la foire Sainte-Catherine à Briouze (Orne) était un véritable défi. défi pour tous.
La municipalité, les entreprises, les exposants ont tous joué le jeu et relevé ce défi. Du 23 au 25 novembre 2024, le salon a tenu son promesses.
Le Douceur du dimanche a fait sourire tout le monde et a vu les nombreuses arrivées de visiteurs !
Bonne participation pour les machines agricoles
Très beau tracteurs des nouveautés étaient sorties. « Il y en a plus que d’habitude », observe un habitué. Une allée leur était réservée, où étaient exposées les machines agricoles du plus grand au plus petit.
L’entreprise briouzienne Laurent motoculture réalise une belle performance avec une vente record de générateur. « Les gens ont souffert du manque d’électricité, ils ne veulent plus être pris au dépourvu. Nous devons le recommander! « .
D’autres exposants ont vu leur ventes inférieur. Venu de La Ferrière-aux-Étangs pour présenter ses vêtements de travail, treillis, bottes et chaussettes, Mickaël Leboscq tire son épingle du jeu auprès d’une clientèle mixte.
Le dimanche est plus réservé à une clientèle loisirs ou chasseurstandis que le lundi, la place est donnée aux vêtements de travail. « Lundi, c’est campagne qui est présente avec le marché aux veaux et les ventes aux enchères », explique-t-il.
Les stands de restauration profitent des Foulées briouzaines
Le lieu gourmand a bien fonctionné dimanche grâce aux Foulées briouzaines. La course, qui a célébré son 40 ans cette année, a amené beaucoup de monde qui avait besoin de quelque chose à manger.
Le Butchery Roulé avec son stand de saucisses frites était toujours plein.
On pourrait y trouver des produits très locaux avec du miel, du jus de pomme de producteurs, mais aussi des épices de Madagascar et même de la charcuterie corse…
LE boulangers paysans de Lougé-sur-Maire ont répondu présent malgré la coupure d’électricité qui a impacté leur production.
Nous avons versé le pain à la lampe de poche ! Et pour les calculs de production, on est revenu au papier, au crayon et aux multiplications à la main ! Avec un four à bois, cuisiner n’était pas un problème.
Avec des arbres à défricher, venir à la foire était unexploiter…
Une situation plus mitigée pour les pépiniéristes
C’est le doux dimanche et ensoleillé qui a sauvé la foire pour certains pépiniéristes. Un beau soleil a vu arriver les visiteurs.
Malgré cette affluence dimanche, les ventes n’ont pas été au rendez-vous. pas excellent. « Habituellement, tout le monde a un arbre à la main ! » On en voit moins», souligne Pierre Angué, pépiniériste à Durcet.
Cette observation vient également de nouvelles pratiques visiteurs et exposants. Estelle Lebrun, pépiniériste à Caligny, apporte moins de gros arbres et plus d’arbustes.
« Les gens viennent à la crèche pour grands arbres. Ils ne veulent plus les emmener dans leur voiture à la foire ! »
«Ma pire foire depuis cinq ans»
Malgré tout, le salon reste important pour elle et crée de nombreux contacts. Elle souligne également que le bulletin météo n’a pas aidé. « Jeudi, je ne pensais pas venir, c’était compliqué ! « .
Venu en voisin Bertrand Plançon, pépiniériste à Saint-André-de-Briouze, se réjouissait de la douceur du dimanche après une samedi sombre. Nous avons retrouvé chez tous les pépiniéristes une grande énergie et un optimisme rare.
Même ceux comme Thomas Boniface, du Louvière farmqui ont moins bien performé, sont restés positifs. « C’est ma pire foire depuis cinq ans. Samedi c’était catastrophique, il n’y avait personne ! Mais ça fait du bien d’être là quand même, on rencontre des gens sympas, et dimanche, il y avait du soleil ! » confie-t-il avec un sourire.
Ainsi, la foire Sainte-Catherine, bien que marquée par des défis, a permis comme à son habitude de établir des liens et rassembler la population environnante.
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