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la Banque de met en garde contre une “confusion” qui “aurait un coût sur l’endettement de la

Le gouverneur de la Banque de François Villeroy de Galhau rappelle que les entreprises et les ménages français « attendent de la clarté, de la confiance, sur la manière dont nous allons réduire nos déficits et maîtriser notre dette ».

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a alerté mardi sur les risques qui pourraient naître d’une “confusion” autour de la manière dont la France allait “réduire (ses) déficits et maîtriser” sa dette”, ce qui ” cela aurait un coût sur les prêts de la France et des Français. “Les investisseurs qui prêtent à la France, et les Français eux-mêmes – qu’ils soient entrepreneurs ou ménages – attendent de la clarté, de la confiance sur la manière dont nous allons réduire nos déficits et contrôler notre dette”, a-t-il déclaré lors de la conférence Investing Day.

“Plus il y a d’incertitude plutôt que de confiance, plus les entreprises et les PME risquent de reporter leurs investissements et leurs embauches”, a-t-il ajouté.

Un changement de trajectoire budgétaire dans « l’intérêt national »

A la recherche de 60 milliards d’euros d’économies pour redresser les finances publiques en difficulté et ramener le déficit à 5% du PIB en 2025, le gouvernement a présenté lundi au Sénat son projet de budget pour 2025. Mais de nombreuses incertitudes demeurent sur l’issue de ce texte : le Rassemblement national ne cache pas son intention de voter l’une des motions de censure qui sera déposée par la gauche si les trois textes restent « tels quels » selon Marine Le Pen. Avec les députés du Nouveau Front Populaire, la majorité serait atteinte et le gouvernement de Michel Barnier renversé.

La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a déclaré samedi craindre, en cas de censure, une crise financière et “un scénario grec”, dans lequel les fonctionnaires ne seraient pas payés en janvier. “La France doit changer sa trajectoire budgétaire”, a déclaré mardi François Villeroy de Galhau. “Non seulement pour respecter les règles européennes en matière de déficit excessif, mais aussi et surtout pour notre intérêt national.”

« Revenir à 3 % » de déficit en 2029, « comme le propose le gouvernement, est indispensable. Sinon, nous resterons cette exception en Europe : le pays dont la dette publique continue d’augmenter après le Covid alors que tous les autres ont diminué », a-t-il ajouté.

France

 
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