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Selon un rapport de l’Insee, la région Occitanie devrait connaître un bouleversement majeur du tourisme estival avant 2050, qui abandonnerait des littoraux devenus étouffants pour un arrière-pays plus accueillant et plus frais !
D’ici 2050, les trois quarts de l’offre touristique en Occitanie seront exposés à des chaleurs extrêmes, selon une étude de l’Insee. Cette perspective, bien qu’inquiétante pour certains, pourrait offrir des opportunités aux Gersois.
La hausse des températures pourrait faire du département une destination prisée des touristes fuyant les canicules du bord de mer.
Entre 1976 et 2005, 2 % de l’Occitanie a été touchée par de fortes chaleurs fréquentes, soit plus de 35 jours à 30° ou plus, soit plus de 50 nuits tropicales par an, pendant lesquelles la température ne descendait pas en dessous de 20 °C. Selon l’Insee, en 2030, cette superficie régionale passera à 30 %, et à 50 % en 2050.
Dès 2030, le pourtour méditerranéen et l’arrière-pays seront touchés, avant que le phénomène ne s’étende à la plaine de la Garonne et au nord-ouest de la région, dont une partie du Gers, d’ici 2050.
Quittez les plages
Le Gers, et surtout sa partie ouest, se situerait alors dans les départements les moins touchés. Et cela pourrait faire revivre une partie du tourisme Occitanie. Actuellement, la région accueille 17,5 millions de touristes par an, générant 55,2 millions de nuitées, dont la moitié en été, période la plus chaude.
Littoral, villes… Les zones d’Occitanie qui seront soumises à cette chaleur insupportable sont justement celles où se concentre la majorité des hébergements touristiques. 72% des lits des hébergements touristiques collectifs de la région sont situés dans les zones où les températures élevées seront les plus fréquentes d’ici 2050.
Respirant à l’extérieur
Les campings, hôtels et résidences secondaires seront les plus exposés à la forte chaleur. L’hôtellerie de plein air assure les deux tiers de la capacité d’accueil des hébergements collectifs commerciaux. Les Gers, plus épargnés par la chaleur, pourraient avoir leur carte à jouer. La zone faisant face aux Pyrénées sera la plus épargnée, selon les projections de l’Insee.
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Les parties nord et est seront en revanche touchées par des hausses de températures au même titre que le bassin toulousain. Les résidences secondaires, souvent situées dans les zones rurales du Gers, offrent déjà des logements attractifs aux touristes estivaux. La tendance devrait se confirmer, voire s’intensifier, à mesure que le mercure monte d’été en été…
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