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A l’aéroport Charles de Gaulle, une touriste recherche son chien disparu sur le tarmac depuis une semaine, un « dispositif exceptionnel » déployé par Air – Libération

Depuis mardi 19 novembre, une jeune touriste tchèque de 29 ans lance des appels sur les réseaux sociaux pour retrouver sa chienne Amalka, qui s’est échappée de la soute lors de l’atterrissage de son avion à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. La compagnie Air assure que « l’ampleur du dispositif de recherche » est sans précédent.

Durant 7 jours, Misa a observé inlassablement le ballet des avions au départ et à l’arrivée de Roissy Charles de Gaulle. Son regard ne se détache pas non plus du tarmac et des 3 257 hectares de l’aéroport parisien, dans le seul espoir d’apercevoir une silhouette noire à quatre pattes, aboyant et répondant au nom d’Amalka. Mais chaque heure qui s’est écoulée depuis le 19 novembre – jour où cette chienne au pelage noir s’est échappée en courant de la soute de l’avion d’Air France en provenance de Vienne dans lequel elle se trouvait, tout cela à cause d’une cage. « mal fermé dès le départ » – l’inquiétude de sa maîtresse grandit.

D’autant qu’Amalka est bien plus qu’un simple chien pour cette touriste tchèque de 29 ans. « Amalka est mon animal de soutien émotionnel, elle est au cœur de ma thérapie »explique la jeune femme à Libérationà quoi s’ajoute la souffrance du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). « Sans elle, je ne peux pas contenir mon émotion. C’est comme si j’étais en train de mourir quand je ne l’ai pas près de moi. J’ai tout le temps des crises de panique, mais je ne l’ai pas avec moi pour me calmer. dit Míša, sa voix tremblante dans le combiné. Elle confirme qu’elle ne souhaite pas quitter les lieux avant d’avoir retrouvé son chien.

Des moyens « exceptionnels » mis en place, assure Air France

Alors, afin de retrouver l’animal vu plusieurs fois sur le site depuis sa fuite, sans pouvoir le capturer, d’importants moyens ont été déployés. Air France, chargée de coordonner les recherches, confirme avoir immédiatement mis en place un «plan d’action sur l’ensemble de la plateforme Paris CDG. Donc, au-delà “la diffusion à l’ensemble du personnel d’un avis de recherche avec une photo de l’animal et des informations permettant de l’identifier”, “un dispositif exceptionnel a été déployé avec l’utilisation par la Gendarmerie du Transport Aérien (GTA) d’un drone pour localiser l’animal , nécessitant la fermeture des pistes sud de Paris Charles de Gaulle pendant toute la durée de l’intervention.

La compagnie aérienne confirme avec Libération quoi “Tous les efforts sont déployés par Air France, qui a notamment mobilisé du personnel détaché et des bénévoles, Paris Aéroport et la police du transport aérien pour retrouver l’animal.” Misa a également été autorisée à plusieurs reprises à se rendre sur les pistes et à déposer de la nourriture dans les coins où son chien était le plus souvent aperçu. Elle a notamment pu s’en approcher dimanche après-midi, mais sans pouvoir le capturer. “Elle était tellement désorientée et stressée que je pense qu’elle ne m’a même pas reconnu”, regrette la jeune femme.

Depuis « tout est fait pour restituer l’animal à son propriétaire le plus rapidement possible »selon les autorités aéroportuaires, une nouvelle opération de recherche sera organisée ce mardi à partir de 14 heures sur le tarmac de Roissy. Selon Air France, ce sera « d’une ampleur exceptionnelle ». Une dizaine de salariés de l’entreprise, membres de l’association Chats dans les airs, seront mobilisés aux côtés des services de l’État et des autres salariés de l’aéroport parisien. Des drones survoleront également la zone.

« Air France a trop tardé »

Mais selon Misa, qui devait initialement prendre un vol depuis Paris pour rejoindre Dallas et son petit-ami, Air France aurait « Trop tard pour déployer des moyens pour retrouver Amalka ». Et la jeune femme déplore : « Ils ont vraiment commencé à la rechercher à partir du moment où les médias ont repris l’histoire et elle a commencé à devenir virale à partir de samedi. Mais pendant cinq jours, ils n’ont absolument rien fait. »

La maîtresse d’Amalka affirme qu’elle portera « Certainement une plainte » contre l’entreprise,car si les chasses avaient été organisées dès le premier jour, nous aurions pu retrouver mon chien directement. De son côté, Air France se défend en assurant « présent depuis le premier jour » la jeune femme, tout en ajoutant se prendre pleinement en charge “son séjour à Paris CDG pendant les recherches”. Un aspect secondaire pour la jeune touriste tchèque obsédée par une seule pensée : retrouver son animal de compagnie.

 
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