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Ce qu’il faut savoir sur la distribution de l’iode dans le Vaucluse

Une campagne de distribution de comprimés d’iode est en cours dans plusieurs villes du Vaucluse, proches des sites nucléaires du Tricastin et de Cadarache. L’objectif est de protéger la population en cas de rejets d’iode radioactif.

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Crédit photo : licence pixabay – CC PhotoLizM

Une nouvelle campagne distribution préventive de comprimés d’iode a débuté dans le département du Vaucluse en septembre 2024. Cette opération, conduite par le ministère de l’Intérieur et financée par les exploitants nucléaires, vise à protéger les riverains des installations nucléaires susceptibles de rejeter de l’iode radioactif.

« Cette campagne s’adresse aux particuliers, aux établissements recevant du public, aux entreprises et aux collectivités situés dans un rayon s’étendant jusqu’à 10 km autour de certains sites nucléaires », informe la préfecture du département. Dans le Vaucluse, les communes de Bollène, Lapalud, Lamotte-du-Rhône et Mondragon, proches du site du Tricastin, ainsi que Beaumont-de-Pertuis, proche du site de Cadarache, sont concernées.

Distribution d’iode dans le Vaucluse

Les habitants et travailleurs de ces communes peuvent récupérer gratuitement leurs comprimés d’iode dans les pharmacies partenaires, sans justificatif pour les particuliers. Pour les entreprises et établissements recevant du public (ERP), un bon de retrait est nécessaire. La liste des pharmacies partenaires est disponible sur le site sante.fr.

“Les personnes possédant des comprimés d’iode dont la date de péremption est expirée (comprimés issus des précédentes campagnes de distribution) sont invitées à rapporter les boîtes de comprimés périmés à la pharmacie”, précisent les services de l’Etat.

Cette campagne fait suite à plusieurs initiatives de sécurité mises en place depuis 1997, visant à protéger les populations en cas d’accident nucléaire majeur. L’iode stable, sous forme d’iodure de potassium, sature la thyroïde et empêche l’absorption de l’iode radioactif. Ces comprimés sont pris après prescription du préfet, idéalement quelques heures avant une explosion (lorsqu’elle est prévisible) ou au plus tard huit heures après.

Cette mesure s’adresse particulièrement aux nouveau-nés, aux enfants, aux personnes de moins de 18 ans et aux femmes enceintes ou allaitantes, plus sensibles aux risques liés à l’iode radioactif.

 
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