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trop de « zones blanches » selon l’UFC-Que Choisir

« Se passer d’un véhicule individuel est un défi pour de nombreux habitants, notamment en milieu rural. » C’est le constat dressé par l’UFC-Que Choisir. Ce mardi 26 novembre 2024, l’association de consommateurs a rendu public l’état des lieux qu’elle a réalisé des accès aux transports en commun dans le Finistère. Un état de fait qu’elle juge « décevant », « alors que le recours aux transports en commun plutôt qu’aux véhicules individuels constitue un levier essentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les dépenses de consommation ».

The Monts d’Arrée, the Poher, the Haut-Léon… can do better

En effet, l’étude réalisée par l’UFC-Que Choisir révèle que « 23 % des Finistériens n’ont pas accès aux transports en commun à moins de dix minutes à pied de leur domicile, contre 17 % en moyenne nationale ». Si Brest métropole, Quimper ouest Bretagne, Concarneau Cornouaille agglomération, Douarnenez communauté et Quimperlé communauté « se distinguent par l’accès à pied aux transports en commun pour plus de 86 % de leur population », la communauté des Monts d’Arrée, la communauté Poher, la communauté du Haut-Léon et les communautés de communes de Haute Cornouaille et de presqu’île maritime de Crozon-Aulne ont plus de difficultés : plus de la moitié de leurs habitants se trouvent à plus de dix minutes à pied. « Pour que les transports en commun soient efficacement utilisés par les consommateurs, il ne suffit pas d’avoir accès à une gare ou à une station de transport en commun à proximité de son domicile », souligne l’association. « Les services doivent également être assurés, fréquents et ponctuels. »

« Une inégalité de financement »

L’UFC-Que Choisir rappelle également que « le financement des transports publics dépend aujourd’hui en grande partie des apports des entreprises locales, concentrées dans les grands centres urbains ». Une « inégalité de financement » qui, écrit-elle, « pénalise les zones moins urbanisées où les autorités locales de mobilité n’ont pas les moyens de développer des services de transports publics adaptés aux besoins des habitants ». Pour l’association, un rééquilibrage est donc nécessaire « pour garantir un accès équitable aux transports en commun ». Elle, qui réclame également des pouvoirs publics « des investissements ambitieux afin d’assurer une offre de qualité », « un financement des autorités organisatrices locales de mobilité leur garantissant les ressources nécessaires » et des « règles d’aménagement du territoire ».

 
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