Le Premier ministre Michel Barnier a présenté ce lundi son plan de lutte contre les violences faites aux femmes. Anne Gavriloff, présidente de France Victimes 54, invitée de France Bleu, ce mardi matin, donne son avis sur les mesures annoncées.
Le Premier ministre a dévoilé ce lundi son plan de lutte contre les victimes de violences conjugales. Il comprend quatre mesures principales : doter chaque département d’un centre pour femmes, le remboursement par l’Assurance maladie des kits de détection des dépôts chimiques, une augmentation de 7 millions d’euros des moyens consacrés aux aides d’urgence et étendre la possibilité de déposer plainte dans tous les hôpitaux de France. , ce qui est déjà le cas au CHU de Nancy depuis 2022.
Ce dispositif a fait l’objet d’une convention entre l’hôpital, le parquet de Nancy et l’association France Victimes 54. Il permet non seulement à chaque victime de déposer plainte directement à l’hôpital sans avoir à ouvrir les portes d’un commissariat, mais il permet également aux victimes d’être accompagnées dans toutes leurs démarches dès leur sortie de l’hôpital.
En 2024, le CHRU a accompagné 154 victimes de violences conjugales. Seuls six d’entre eux ont porté plainte à l’hôpital, six autres l’ont fait par la suite.
“Cet accord a permis de définir les rôles et les places de chacun » explique Anne-Sophie Gavriloff, présidente de France Victimes 54. « de notre côté, nous mettons à disposition des victimes notre avocat pour faciliter le dépôt d’une plainte qui sera ensuite transmise sur le sol. Il est également possible qu’un policier ou un gendarme se déplace à l’hôpital pour récupérer la plainte, mais déposer plainte ne fait pas tout dans le traitement des violences conjugales, nous proposons également un suivi et un accompagnement aux victimes. à leur sortie de l’hôpital. Il s’agit par exemple de gérer la question du logement et des moyens dont ils disposent pour vivre. Notre accompagnement est global, personnalisé et gratuit.
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