L’automne est synonyme d’allongement de la durée de la nuit, comme nous le savons tous. C’est la même chose pour la faune. Et le passage à l’heure d’hiver n’arrange pas la situation, notamment en termes de collisions véhicules-animaux.
Pourquoi les collisions entre véhicules et animaux sauvages sont plus nombreuses après le changement d’heure, tout simplement parce que les conducteurs se retrouvent sur la route au moment où les animaux sortent : à la tombée de la nuit. «Pour les cerfs ou les sangliers, c’est le meilleur moment pour retrouver les fruits tombés au pied des arbres», explique Georges Lignier du LPO.
Au printemps, le risque est accru par l’intensité des déplacements de la faune pour trouver un partenaire et se reproduire : il faut parcourir le plus de territoire possible pour augmenter ses chances.
C’est donc à nous, automobilistes, d’adapter notre comportement pour éviter ces accidents ou collisions.
On réduit notre vitesse, on surveille l’accotement droit pour anticiper, on vérifie notre éclairage. Pour rappel, si vous roulez 60 km il vous faudra environ 36m pour vous arrêter. Si vous roulez 50km, 25m, ceci bien sûr sur route sèche. Si l’on considère que la visibilité de nuit est réduite à 50 m avec les feux de croisement, il ne faut pas dépasser 70 km pour se donner le temps de s’arrêter sur cette distance.
En appliquant ces règles, nous donnons plus de chances de survie, également aux piétons et à nos animaux de compagnie bien-aimés.
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