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un procès pour un maire, des violences faites aux femmes, une érosion inquiétante

Ce mardi 26 novembre, la revue de presse de Mayotte revient notamment sur le maire de Bouéni jugé aujourd’hui pour favoritisme et prise d’intérêt illégale, la Justice, qui joue un rôle crucial dans la lutte contre les violences faites aux femmes ou l’érosion inquiétante à Mayotte.

Le maire de Bouéni est jugé aujourd’hui pour favoritisme et prise illégale d’intérêt

Le maire et plusieurs élus de la commune ont été placés en garde à vue en février. Une enquête a été ouverte, suite à un rapport de la chambre régionale des comptes l’année dernière. Elle a notamment évoqué «l’absence de procédures internes» et a expliqué que : «fractionner vos achats. Elle ne tient pas de liste des transactions qu’elle conclut.Certains marchés attribués sont même « contestables » selon la chambre. Ce sera aux tribunaux de trancher aujourd’hui. Mouslim Abdourahaman est de toute façon déjà inéligible, il ne pourra pas se présenter aux élections municipales dans deux ans. Il a été sanctionné par le conseil constitutionnel pour ne pas avoir présenté de compte de campagne.

Ces dernières années, plusieurs élus ont été condamnés par des faits similaires. Le maire de Koungou, Assani Saindou Bamcolo, avait également été placé en garde à vue en avril dernier, soupçonné de prise d’intérêt illégale et favoritisme dans le cadre des marchés publics.

Informations à retrouver sur notre site internet, ainsi que le compte rendu de l’audition d’aujourd’hui lors de vos futures réunions d’information.

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Mouslim Abdouramane, maire de Bouéni

©Mayotte 1ère

La justice, qui joue un rôle crucial dans la lutte contre les violences faites aux femmes

Une série de tables rondes ont été organisées au conseil départemental hier, à l’occasion de la journée internationale dédiée à ces violences. Selon une assistante sociale au Journal de Mayotte, il est difficile de faire respecter les décisions de justice. » Lorsque le juge rend une ordonnance de protection pour une femme victime de violences, nous n’avons pas les moyens de la mettre en œuvre », explique-t-elle. C’est le cas par exemple pour le paiement de la pension alimentaire et pour la garde des enfants. Par exemple, faute de structure, les pères vont récupérer leurs enfants chez la mère, même lorsqu’une mesure d’éloignement est en vigueur. “

Autre constat : celui de l’agence régionale de santé. Lorsque des femmes victimes de violences sont accueillies au CHM, les soignants ne savent pas comment les réorienter. L’annonce faite hier par le gouvernement de la possibilité de déposer plainte dans les hôpitaux devrait clarifier ce point. Reste à savoir si le centre hospitalier de Mayotte fait partie de la liste des 377 hôpitaux concernés.

Plus de détails dans le Journal de Mayotte, qui revient également sur la question des obligations de soins en prison, qui ne sont pas toujours respectées.

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Image d’illustration

©PHOTOPQR / LA PROVENCE / MAXPPP

25 000 tonnes de terre finissent chaque année dans la lagune à cause de l’érosion

Car au retour de la saison des pluies, il y a un risque d’érosion. C’est en tout cas ce qu’ont affirmé hier les experts lors de la matinée débat sur les risques naturels organisée par le groupe Somapress, qui édite Flash info et Mayotte Hedbo.

Parmi les causes : la déforestation, les pratiques agricoles ou encore les terrassements sont pointés du doigt. ” Il ne faut pas laisser un tas de terre exposé à la pluie, le mettre dessus résout beaucoup de problèmes » explique Floriane Ben Hassen, la représentante de Météo Mayotte. Pour les cultures, elle recommande d’aménager les pentes et surtout d’éviter les cultures sur brûlis ; cela semble intéressant en terme de rendement la première année, puis le sol s’appauvrit. Toutes ces recommandations sont à retrouver dans des dépliants grand public et professionnels, disponibles en ligne mais aussi au BRGM des Hauts Vallons et à Dembéni au siège des naturalistes.

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Les Diables Noirs de Combani continuent de défrayer la chronique

Avec ce matin, la réponse du député Rassemblement national Anchya Bamana. Elle avait demandé au préfet de demander des laissez-passer pour les sept joueurs en situation irrégulière. Cette demande, ainsi que la réponse de la préfecture, ont été retrouvées dans la presse. Les journaux nationaux, Canards Enchainés, Libération, Le , ont relayé cette information, un député RN qui défend les étrangers en situation irrégulière, ce n’est pas courant.

Pour la députée, il s’agit d’une attaque délibérée contre son parti. Dans un courrier adressé au ministre de l’Intérieur, elle évoque un manquement à la déontologie, accusant la préfecture d’avoir révélé « un échange fraternel entre un membre de la représentation nationale et un haut fonctionnaire « . Dans un mail envoyé aux médias, elle mentionne même « un coup d’État politique avéré », d’après un article de février, lorsque François-Xavier Bieuville était sous-préfet à Dunkerque. Il a ensuite évoqué un risque politique en évoquant les scores du rassemblement national dans sa circonscription, comme l’explique le Journal de Mayotte.

Encore un débat, qui ne concerne toujours pas les pelouses. Les Black Devils dénoncent les sanctions imposées par la ligue depuis leur retour. Suite à une plainte en Coupe de France, la fédération française de football a cité deux certificats médicaux frauduleux. Le club Combani a subi 4 points retirés en championnat et une disqualification en Coupe Mayotte. Il annonce faire appel de ces sanctions et dénonce sur sa page Facebook « des individus malveillants qui cherchent seulement à détruire. »

 
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