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le préfet s’attaque aux courses sauvages et aux rallyes tuning

Par

Thomas Hoffmann

Publié le

25 novembre 2024 à 19h14

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C’était en octobre dernier. UN cent voitures rendez-vous à Saint-Leu-la-Forêt (Val-d’Oise) pour s’adonner à des courses endiablées sur la ligne droite de la route départementale 192, dans la forêt de Montmorency. Un « rasso » (rassemblement) au cours duquel les amateurs de vitesse courent en ligne droite, comme les films Fast and Furiousfrôlant les spectateurs qui sortaient leur téléphone pour immortaliser la scène. L’intervention des policiers du Bac a permis de disperser les participants qui s’étaient alors regroupés un peu plus loin, sur un rond-point, entre Goussainville et Le Thillay, jusqu’à la nouvelle mobilisation des forces de l’ordre. ‘commande.

Un mois plus tard, dans la nuit du 10 au 11 novembre, c’est encore une fois à Goussainville, rue Jean-Pierre-Timbaud, dans la zone industrielle du Louvres, qu’un courir à l’état sauvage a été organisé. “Les policiers ont été agressés par des groupes d’individus hostiles (insultes, jets de projectiles) et ont dû à cette occasion utiliser des armes de défense et de dissuasion”, souligne le préfet du Val-d’Oise, Philippe Court.

« Générateurs de troubles à l’ordre public »

Depuis la rentrée scolaire en septembre, les rassemblements de voitures se sont multipliés dans le Val-d’Oise. “Ils se multiplient et attirent un nombre croissant de participants”, constate le représentant de l’Etat qui a décidé de serrer la vis aux amateurs de roulage automobile, mais aussi de tuning, qui se réunissent régulièrement le soir le week-end. -se termine dans les parkings et zones industrielles du département.

Le 15 novembre 2024, le préfet du Val-d’Oise a pris une décision arrêté interdisant ces rassemblements de personnes et de véhicules « génère des troubles à l’ordre public et à la sécurité, notamment en violant les limitations de vitesse et les règles du code de la route (dérapage ou accélération sur place pour réchauffer les pneus) et mettant en danger la sécurité des autres automobilistes, spectateurs ou passants.

Annoncés sur les réseaux sociaux, ces derniers “ne font l’objet d’aucune déclaration préalable auprès des services compétents ni d’aucune mesure de sécurité de la part de leurs initiateurs”, condamne Philippe Court.

Jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende

L’interdiction s’applique tous les week-ends du vendredi à 17 heures au lundi à 6 heures depuis le 22 novembre 2024 et jusqu’au 6 janvier 2025. Le préfet du Val-d’Oise rappelle que toute personne ne respectant pas cet arrêté s’expose à confiscation de son véhicule et lourdes amendesconformément aux sanctions pénales prévues aux articles 431-9 (six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende pour les organisateurs ; un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende en cas de dissimulation du visage des participants sans motif légitime) et R610-5 du Code Pénal (contravention au 2e cours de 150 euros).

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Les policiers espèrent ainsi endiguer un phénomène grandissant qui les met à rude épreuve. En septembre 2023, la police est intervenue pour un grand rassemblement à Béthunes, à Saint-Ouen-l’Aumône. Près de 1 000 véhicules et environ 3 000 participants étaient présents. Au total, 60 procès-verbaux ont été dressés par la police, tandis que les deux organisateurs ont été arrêtés.

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