Claire Chauffour-Rouillard le reconnaît, elle ne connaît pas encore bien l’Aveyron. Elle y voit des similitudes avec la Lozère, département dans lequel elle a effectué un stage de plusieurs mois lors de son passage à l’ENA, l’École nationale d’administration. Originaire de Touraine, c’est principalement en région parisienne qu’elle a fait carrière, un passage dans les services du ministère de l’Intérieur avant de devenir secrétaire générale des ressources partagées de la préfecture de la région Ile-de-France, son dernier poste avant d’atterrir en Aveyron.
C’est donc la première fois qu’elle occupe le poste de préfète.
Je suis vraiment ravi de rejoindre ce très beau département, j’ai très envie d’être préfet de terrain. En travaillant en étroite collaboration, en écoutant et en aidant tous les acteurs clés de ce département que je sais très engagé.
Pas facile de découvrir le rôle de préfet à l’heure où la crise agricole resurgit dans les campagnes, a fortiori dans un département rural comme l’Aveyron, et où la préfecture avait été prise pour cible par les agriculteurs de la Coordination rurale avant son arrivée. .
Il est tout à fait compréhensible de venir manifester devant ce qu’est une représentation de l’Etat dans le département (la Préfecture). Il est important que ces manifestations se déroulent sans atteinte aux personnes ni aux biens, sans débordement, sans dégâts. J’ai très envie de rencontrer les acteurs du monde agricole. Je sais qu’ils ont des inquiétudes et je souhaite donc pouvoir aller sur le terrain et rencontrer très rapidement les représentants des organisations syndicales.
Claire Chauffour-Rouillard dit avoir « beaucoup de respect pour le métier d’agriculteur », et croit en « l’intelligence collective ».
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