Hôpital général juif | Café fermé en raison de « propos haineux » tenus par un franchisé

Le franchisé du café Second Cup de l’Hôpital général juif de Montréal a été filmé vendredi soir en train de tenir des « propos haineux » et de faire des « gestes inappropriés ». En réponse, la franchise a décidé samedi de fermer le café et de mettre fin à son contrat.

“Second Cup a une tolérance zéro pour les discours de haine”, a déclaré l’entreprise dans un message publié sur ses réseaux sociaux. Les actions de ce franchisé constituent […] une attaque contre les valeurs d’inclusion et de communauté que nous défendons à Second Cup. »

L’identité du franchisé du café n’a pas été dévoilée.

Les faits remontent, selon le communiqué, à vendredi soir. Benoît Allard, porte-parole du Collectif Divest for Palestine, a toutefois démenti que les événements aient pu avoir lieu lors de la manifestation de vendredi contre l’Otan.

Selon LCN, les événements se sont produits jeudi et sont liés à des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux, prises lors de la manifestation pour la Palestine qui s’est déroulée près de l’Université Concordia. Dans une première vidéo, on voit une femme portant des lunettes de soleil faire le salut nazi en direction de contre-manifestants qui brandissent des drapeaux israéliens. Sur une autre, on la voit, au même endroit, tenir des propos antisémites.

Second Cup précise dans son communiqué avoir pris la décision de fermer sa succursale en consultation avec l’Hôpital général juif, où est situé le café.

« Le CIUSSS Centre-Ouest de Montréal a été avisé qu’une vidéo contenant des propos antisémites et haineux circulait sur les réseaux sociaux », a déclaré Carl Thériault, spécialiste des relations avec les médias du CIUSSS. , par communiqué. Cette vidéo concerne un franchisé de Second Cup, l’un des locataires privés opérant au sein de l’Hôpital général juif.

“Nous soutenons pleinement la décision de Second Cup de prendre des mesures rapides et décisives dans cette affaire”, a-t-il ajouté. Notre CIUSSS […] s’oppose fermement à l’antisémitisme et à toute autre forme de discrimination ou d’incitation à la haine. »

Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a précisé qu’il ne peut confirmer un crime haineux. « Pour le moment, nous n’avons reçu aucune plainte à ce niveau », a indiqué Véronique Dubuc, responsable des relations avec les médias du SPVM.

A corriger
Une précédente version de ce texte faisait référence à la manifestation anti-OTAN de vendredi soir. Nos excuses.