Par
Editorial team Le Républicain Marmande
Publié le
23 novembre 2024 à 19h56
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Lina Hope, auteur de New Romance, qui a accumulé des millions de lecteurs avec Mon mauvais Roméohabite à Cocumont (47). Nous l’avons rencontrée.
Nouvelle romance : des romans pour jeunes adultes exigeants. Nous avons été prévenus, c’est crudirecte, résolument jeune et dans son époque, un genre aussi qualifié de « romance jeune adulte ».
« La vraie vie des jeunes, en termes d’addictions, explique Lina Hope. Mon univers récurrent est le campus universitaires des États-Unis. Avec tout ce qui tourne autour de la musique rock, du sport, du basket, du hockey ou du skateboard, souvent sur fond de drogue et d’alcool. ”
Si les toutes premières pages peuvent surprendre, il faut reconnaître que ces fictions, servies par un joli style, ne se laissent pas facilement lâcher, et sont bien construites de manière à amener le lecteur, pas forcément jeune, au bout de l’histoire. les 450 ou 500 pages d’intrigues, de rebondissements et d’inattendus.
Des livres sur les étagères, sur une plateforme internet, cela bibliographie prolifique est pourtant l’œuvre récente de ce jeune auteur.
« Le meilleur, c’est que quand tu vois ton livre dans les rayons, ça me fait bizarre et ça fait à chaque fois le même effet » avoue timidement Lina, qui n’a commencé à écrire qu’en 2017.
Une boulimie d’écriture Nouvelle romance pour Lina Hope
Un jour, j’ai lu une saga qui se déroulait sur un campus américain. Ça s’est passé comme ça. C’est un peu présomptueux de le dire, mais pour plaisanter, j’ai dit à mon meilleur ami, je peux le faire ! Et j’ai commencé à écrire. Elle m’a alors dit d’essayer de publier sur la plateforme Wattpad. Je ne connaissais même pas cette application, gratuite en 2017. Vous êtes lecteur ou lecteur-auteur, et vous pouvez publier des histoires, complètes ou des épisodes à suivre, que les lecteurs pourront commenter au fur et à mesure de leur publication. J’ai donc commencé par là et construit ma communauté de lecteurs. Et du coup, ça m’a donné un coup de pouce pour produire des romans. J’ai d’abord écrit cinq volumes d’une saga sur la musique rock, en dix mois. Au total, j’ai publié huit romans sur cette plateforme.
Repéré par les éditeurs
Encouragée par ce succès et par ses lecteurs, Lina se lance parallèlement dans auto-éditionaprès avoir essuyé quelques refus de la part des éditeurs. » Comme beaucoup de mes lecteurs souhaitaient que je sois publié sous forme de livre classique, j’ai signé avec Amazone qui s’occupe uniquement de l’impression. C’était à moi de gérer, avec mon associé Thomas, la mise en page, la communication… C’était beaucoup de travail, notamment au niveau des expéditions. Nous avons même confectionné des friandises. Par exemple des sweats à capuche avec le nom du roman. Et je me souviens de lecteurs qui se faisaient tatouer le nom du roman ! « .
Et enfin, le succès de Lina auprès de ses lecteurs est repéré par les éditeurs, qui chassent sur ce type de plateforme. » J’ai signé chez Hachette pour « Ghost secrets » et chez Harper Collins pour « My bad Roméo » tout en continuant à m’auto-éditer. Dans le jargon, on l’appelle auteur hybride « .
“J’écris toujours sur mon téléphone”
Auteur depuis si peu d’années et déjà un beau succès qu’elle ne veut pas appeler succès, même si cela y ressemble quand on cumule de très grands nombres de vues, sur Wattpad par exemple ! Et qui vient de signer aux Éditions Addictives, spécialistes de la Romance Adulte, sous le pseudonyme de Romy Lynn, pour ce nouveau livre qu’elle nous concocte, le quinzième !
L’écriture est une voie inattendue pour cette auteure prolifique qui, avant tout, écrit toujours ses romans sur son téléphone, « de jour, de nuit, n’importe où, car j’ai toujours quelque chose en tête. » J’ai d’abord travaillé dans la coiffure, puis j’ai ouvert une confiserie dans le Landes. Et puis il a travaillé pendant dix ans dans la vente de vêtements. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à écrire. Une passion au départ, qui est finalement devenue pour moi un véritable parcours » explique la jeune femme qui, tout de même prudente et lucide, poursuit actuellement une formation en décorateur d’intérieur.
« Pour diversifier, et compléter l’activité de mon associé Thomas. » Thomas Panzani est le créateur de l’atelier d’ébénisterie et de décoration d’intérieur « Romeo Design », basé à Cocumont dans une belle maison de caractère que le couple restaure progressivement. Une sorte de repaire d’artistes.
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