Mayotte est encore peu industrialisée, mais les projets ne manquent pas.

Une quarantaine de stands présents sur le port de Longoni et représentant diverses entreprises mahoraises. Tables rondes autour de thématiques liées à l’industrialisation de l’île. Il s’agissait de faire un inventaire honnête de ce qui existe et surtout de ce qui reste à faire.

Le secteur industriel de Mayotte est en effet largement faible par rapport à la France métropolitaine ou aux autres départements d’outre-mer. Un constat cependant loin d’être inévitable. Récemment, l’accent a été mis sur la montée en compétences des entreprises mahoraises dans divers domaines : numérique, agroalimentaire, aéronautique, tourisme ou encore commerce.

Mayotte est riche en projets. Reste maintenant la question financière. Les services de l’État sont prêts à mettre la main à la poche, notamment les entreprises dont les besoins financiers sont clairement identifiés. On peut citer les usines de dessalement de Petite Terre et d’Ironi Bé, le laboratoire d’analyses Dembéni pour le secteur agroalimentaire et la nécessité de réduire les importations agroalimentaires.

Les clés de la réussite de tout projet résident dans une identification claire des besoins divers et variés : besoins fonciers, techniques, financiers, etc. Autre point essentiel, les métiers et la formation. Là aussi, il s’agit de cibler ce qu’il faut mettre en place, quand, comment, pour quelle catégorie de personnes, au lieu d’une formation de masse sans objectif précis.

Dernièrement, le made in local est privilégié. Et dans ce domaine, les très petites et moyennes entreprises semblent avoir repéré une bonne opportunité. Fort retour de la brique au lieu des parpaings en béton, construction d’objets en bois, recyclage du plastique pour donner une seconde vie à divers objets. Sans oublier la cuisine made in Mayotte.

Les acteurs économiques de l’île anticipent les besoins de Mayotte, les besoins des entreprises pour les accompagner de manière ciblée. L’objectif est de limiter les délais de montage et de construction des projets dans la région.