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Ils ont choisi le Jura. Devenu Sanclaudien, il retrouve la tranquillité dans le Jura

« Ici, c’est plus calme qu’au Creusot où j’ai vécu dix-sept ans », reconnaît le septuagénaire qui a rejoint son frère aîné en 1965 et y a travaillé comme maçon. Il épousa Jacqueline en 1969 et eut trois garçons. En 1982, la famille déménage à Saint-Claude pour suivre les parents de son épouse qui reviennent dans leur ville natale.

Travailler dur

Après deux à trois ans dans l’entreprise de travaux publics Baroni, Sébastien Uras trouve un emploi de maçon à Nyon (Suisse) où il travaillera quinze ans avant de prendre sa retraite à 60 ans. Se levant à 5h30 chaque matin, il rentrait chez lui après travailler 9 heures par jour en été et 8 heures en hiver. « En Suisse, le mauvais temps n’existe pas, nous avons travaillé à l’intérieur ! » dit-il.

Leurs trois enfants, Fabrice, Stéphane et Michael, y ont fait une partie de leur scolarité. Michael, le plus jeune, a 9 ans à son arrivée et passe ses années de collège et de lycée à Saint-Claude. Devenu professeur de littérature moderne à Pont-de-Roide (Doubs), c’est un écrivain reconnu, dont les six romans ont été évoqués dans nos colonnes. Ses frères sont également enseignants. Fabrice, l’aîné, enseigne le français langue étrangère à Paris, Stéphane, le plus jeune, l’histoire-géographie et le français à Lyon.

“Je remercie la chaque jour”

Une honte, doublée d’une grande fierté, pour leur père qui avoue ne pas savoir bien lire et écrire le français. Il n’a pas demandé la naturalisation et ne le fera jamais ! Il confie néanmoins : « Je remercie la France chaque jour ». La Sardaigne tient une grande place dans son cœur et il y retourne presque chaque été, à Alghero, berceau de la famille. Dernier de huit enfants, il est désormais le seul survivant mais il souhaite retourner dans son pays natal et avec ses enfants aussi.

Même s’il ne fait plus de vélo, Sébastien aime se promener dans les rues de la ville ou des environs et se souvient des balades en montagne ou de la luge l’hiver, lorsqu’il emmenait ses garçons dans le haut Jura enneigé. A la retraite, il pratique également le chant choral, au sein des chorales « Atout Chœur » et « A Tempo ». Le ténor regrette de ne plus pouvoir chanter, pour des raisons de santé. «La chorale me manque», admet-il.

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