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cet éleveur du pays de Châteaubriant témoigne

Par

Morgane Macé

Publié le

23 novembre 2024 à 14h59

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“Les gens ne sont pas dupes.” Breeder in Moisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique), Mickaël Huneau, président des cantons de Châteaubriant Derval au sein de la National Federation of Farmers’ Unions of Loire-Atlantique (FNSEA 44) et coordinateur du mouvement local de mobilisation des agriculteurs qui a débuté lundi 18 novembre 2024attend avec impatience des mesures concrètes.

Loire-Atlantique: “it’s not over”

Mickaël Huneau est éleveur à Moisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique) in dairy production, président des cantons de Châteaubriant Derval dans de la Fédération Nationale des Syndicats d’Agriculteurs de Loire-Atlantique (FNSEA 44) et porte-parole local du mouvement national de mobilisation paysanne.

« Le Mercosur est une chose de plus qui s’ajoute aux contraintes que nous avons déjà depuis des années et des années. »

La première soirée de la mobilisation de lundi 18 novembre 2024au rond-point de la Ferrière de Châteaubriant, lui et une trentaine d’agriculteurs ont allumé un feu de colère. «Malheureusement, des manifestations comme celle-ci durent depuis très longtemps et ce n’est pas fini. »

« Une année catastrophique »

Dans le secteur laitier, ça va un peu mieux mais ça reste fragile. C’est plutôt pour les céréaliers que la situation est critique. Nous avons eu une année catastrophique. Les gens le savent aujourd’hui, ils ne sont pas dupes.

Mickaël Huneau

Éleveur en production de laitil cultive également des céréales. Si les agriculteurs ont des activités de production différentes, souffre un peu moins de cette crisepour ceux qui sont uniquement céréaliers ou uniquement éleveurs, l’année 2025 s’annonce particulièrement difficile.

La faute au climat

« Nous avons vécu une année très compliquée sur le plan climatique, avec des précipitations record comme jamais auparavant. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas connu des conditions aussi difficiles dans les champs », dit-il.

D’une année sur l’autre, les conditions météorologiques sont imprévisibles et la saisonnalité qui permet les récoltes est perturbée.

Une récolte est le travail d’une année d’une culture, avec les semis effectués l’année dernière, pour les récoltes de cette année. Cet été, nous avons eu un temps épouvantable. Le blé, par exemple, est une céréale qui doit connaître ses changements climatiques comme les autres, c’est-à-dire avoir un hiver assez froid, pour tuer tous les parasites et un printemps doux pour avoir au moment de la récolte, une plante saine et bonne à récolter. .

Mickaël Huneau

Cet été ni qualité ni quantité n’étaient pas là pour les dernières récoltes.

Le secteur de l’élevage également en difficulté

L’agriculteur précise que l’industrie bovine est également attaquée. « Ma collègue agricultrice Isabelle, qui travaille dans le secteur de l’élevage de viande, pourrait vous le dire aussi. Dans notre métier, cela prend beaucoup de temps. Pour qu’un animal de boucherie soit rentable, il faut compter plus de deux ans et demi. C’est du cash à avancer, on avance de l’argent tout le temps, pour le lait c’est pareil, mais cette année ça devient difficile. »

Avec plus de la moitié des récoltes perdues pour les producteurs cette année et impôts élevés en raison de l’année précédente qui a été généreuseil sera difficile de voir venir 2025.

« Pour le moment on attend, il y a des mesures qui ont été partiellement annoncées au niveau du prêt de trésorerie, mais rien de concret. Il en va de même pour les contrôles dans les élevages, il y a eu certes des réductions, mais concrètement, on n’a pas vu moins de contrôles», dit-il.

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