un individu mis en examen pour proxénétisme aggravé

Un homme, interpellé à Grenoble lundi 18 novembre dernier dans le cadre de la disparition de Lilou, une mineure de 16 ans, à Metz, a été mis en examen pour « proxénétisme aggravé » et placé en détention provisoire ce vendredi 22 novembre. Il est accusé d’avoir emmené la mineure à Grenoble et de l’avoir contrainte à se prostituer.

Le parquet de Grenoble a indiqué, ce samedi 23 novembre, qu’un homme, dont l’âge n’a pas été révélé, a été interpellé à Grenoble lundi 18 novembre dernier dans le cadre de l’enquête ouverte après la disparition inquiétante de Lilou, une adolescente de 16 ans. -ancien mineur, à Metz. Cette dernière a été portée disparue le 23 octobre et l’alerte a été donnée par sa mère.

L’adolescent a ensuite été retrouvé six jours plus tard, le 29 octobre, à Grenoble. Lilou explique alors « qu’elle a été contrainte de se prostituer au profit » d’un homme, ce dernier l’ayant « conduite de Metz à Grenoble ». Selon le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, l’individu “collectait de l’argent auprès des clients, fournissait des vêtements et des appartements et gérait son annonce sur le site “sexemodele””.

Suite à son interpellation, l’individu a été placé en garde à vue, qui a duré 96 heures. Lors de celle-ci, il a été interrogé par les enquêteurs de la brigade de protection des familles du commissariat de Grenoble.

Le principal suspect placé en détention provisoire

Les interrogatoires « ont permis d’établir la réalité de la prostitution de la mineure, notamment en étudiant le contenu des téléphones saisis. Plusieurs clients ont été entendus et feront l’objet de poursuites pénales », a indiqué le magistrat.

L’homme a finalement été mis en examen des chefs de « proxénétisme aggravé (victime mineure de 15 à 18 ans), enlèvement de mineure, proxénétisme (victime majeure), usage de prostitution de mineure », selon le parquet de Grenoble. Il a été placé en détention provisoire ce vendredi 22 novembre.

Actuellement, les investigations se poursuivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte ce samedi 23 novembre.