Surprendre ? Pas tellement. [Notre] La plus belle avenue du monde – l’avenue des Champs-Élysées, pour ceux qui se trouvent au fond – est aussi l’une des rues commerçantes les plus chères de la planète. Il se hisse même à la 5ème position du classement 2024 de Cushman & Wakefield, leader mondial de l’immobilier professionnel, avec un loyer annuel moyen de 12 519 €/m² (soit +10% par rapport à l’année dernière). D’autres poids lourds parisiens, comme la rue Saint-Honoré et l’avenue Montaigne, continuent de tenir le haut du pavé, dopés par le grand retour des touristes (+11% en 2023) et une armée d’acheteurs internationaux toujours en quête du luxe à la française.
En tête de cette 34e édition, la Via Montenapoleone, épicentre du chic milanais, où les vitrines Gucci et Prada rivalisent pour savoir qui scintillera le plus. Une rue où même les pavés semblent prêts et l’endroit idéal pour claquer votre PEL. Loyer annuel moyen : 20 000 € le mètre carré. Outch. Juste derrière, l’incontournable Upper 5th Avenue (19 537 €/m²) de New York, suivi de près par New Bond Street, le vieux Londres aux accents luxueux, et Tsim Sha Tsui, le cœur palpitant de Hong Kong du côté de Kowloon.
Partout dans le monde, les loyers des rues vedettes s’envolent de 4,4 % et dépassent les sommets d’avant Covid. Face à cette surenchère, les grandes marques jouent sur tous les fronts, entre magasins immersifs et stratégies digitales pour capter l’attention d’une clientèle toujours plus exigeante.
Les 10 rues commerçantes les plus chères du monde
- Via Montenapoleone, Milan, Italie
- Upper 5th Avenue (49th to 60th Sts), New York, États-Unis
- New Bond Street, Londres, Royaume-Uni
- Tsim Sha Tsui, Hong Kong, Chine
- Avenue des Champs-Élysées, Paris, France
- Ginza, Tokyo, Japonais
- Bahnhofstrasse, Zurich, Suisse
- Centre commercial Pitt Street, Sydney, Australie
- Myeongdong, Séoul, Corée du Sud
- Kohlmarkt, Vienne, Autriche
Ce classement 2024, comme à son habitude, prend le pouls du marché immobilier mondial et des nouvelles modes de consommation. Cela prouve surtout que, même à l’ère du shopping en pyjama, ces rues mythiques restent des podiums où l’on se bat pour briller. Quitte à aligner des loyers stratosphériques pour avoir sa place sous les néons.
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