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évolutions prévues sur le site ArianeGroup de Vernon

Par

Julien Ducouret

Publié le

23 nov. 2024 à 12h08

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Changement de vue pour le site ArianeGroup de Vernon, en Ton. Un lieu niché au cœur de la forêt, en bordure du plateau du Vexin, qui s’étend sur 131 hectares dont 116 sont clôturés par la zone d’essai.

A noter que les premières habitations sont situées à 1 250 m au nord-ouest (lieu-dit Les Saulseuses) et à 1 500 m au nord-est (lieu-dit La Queue d’Haye).

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Ainsi, dans ce contexte, afin de permettre les tests de la prochaine génération de moteurs-fusées (moteur Prometheus), les installations existantes doivent être modifiées.

L’augmentation significative des quantités de méthane liquide sur le site implique un changement de régime de la section ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement).

C’est dans ce contexte qu’ArianeGroup a adressé une demande d’autorisation environnementale le 28 mars 2024. Cette demande a fait l’objet d’une enquête publique du 26 août au 26 septembre.

Forte de plus de 50 ans d’expérience dans la conception, la construction et la mise en œuvre de bancs d’essais de moteurs-fusées, ArianeGroup a « développé toutes les procédures lui permettant de maîtriser les risques liés à l’exploitation de sa zone d’essais », note la municipalité de Vernon.

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« Face au projet consistant à ajouter un réservoir intégré à la superstructure existante, l’impact visuel sera faible et la hauteur de cette extension sera inférieure à la hauteur du bâtiment principal. Aucune déforestation n’est prévue. L’écran visuel constitué par les bois environnants sera conservé. »

La commune de Vernon

Pour rappel, créée en 2016, la société ArianeGroup, en soutien des deux groupes Airbus et Safran, a repris les activités de fusée du Laboratoire de Recherche en Balistique et Aérodynamique (LRBA) présent sur le site depuis 1947.

Leader mondial de l’accès à espace, l’entreprise conçoit, développe et produit des systèmes de propulsion cryogéniques pour les lanceurs européens Ariane mais aussi des missiles pour la force de dissuasion océanique française. Elle emploie actuellement plus de 850 personnes.

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