Léo Barré (7/10)
Enthousiaste. Bien que parfois désordonné. Le Parisien a fait preuve d’initiative. Pas toujours opportun, comme peut en témoigner Thomas Ramos lorsqu’il a été « tamponné » à la réception d’une de ses passes, mais qu’il a réussi à bonifier grâce à son énergie : son improbable reprise, face à trois Argentins, en est un exemple. (28e). Remplacé par Nolann Le Garrec (62e).
Gabin Villière (7/10)
Vengeance. Une semaine après avoir été mis en difficulté par les Blacks, l’ailier du RCT a réalisé une première période animée. « Pitbull » – son surnom dans le Var – a démontré son mordant ballon en main. Une énergie récompensée par un essai (33e). Avec un peu plus de réussite, il aurait pu en marquer un autre un peu plus tôt (17e). Agressif en défense. On l’a même vu accroché au cœur d’un ballon porté (44e).
Gaël Fickou (6/10)
Sur. Le capitaine de la défense française a globalement bien mené sa ligne en contenant les adversaires venus le défier pour couper les mouvements adverses. Son apport offensif a été plus discret, même si sa percussion a contribué à remettre son équipe en tête. Remplacé par Emilien Gailleton (72e).
Yoram Moefana (5/10)
Virulent. Le Bordelais amène toute son agressivité sur la ligne d’avantage. C’est une de ses percussions qui permet alors à ses partenaires de lancer Thibaud Flament pour des essais (9e). Il a le bon goût d’exprimer cette qualité en défense aussi. Ce qui lui a valu d’être pénalisé également. On peut aussi parfois regretter la relative timidité de son influence sur le jeu : il n’est pas encore sorti.
Louis Bielle-Biarrey (7/10)
Nous parlons de sa vitesse de pointe. À juste titre. Il ne manquait plus que le « bip-bip » lorsqu’il dépassait toute la ligne argentine pour aplatir un ballon qu’il avait pris soin de pousser lui-même jusqu’à son pied (60e). Mais avec sa propension à enchaîner les sprints, il prend parfois des allures de marathonien. Le Bordelais a constamment mis la pression sur l’arrière-garde argentine. C’est ce qui a poussé Gonzalez à la faute, obligé de « lui claquer » un ballon sous le nez, pour l’empêcher de marquer (35e).e). Résultat ? Un jaune et un essai de pénalité.
Thomas Ramos (8/10)
L’intérimaire du luxe est un patron. Hormis une petite passe de pied inutile dans ses 22 mètres (12e), il jouait juste la plupart du temps. Il délivre des coups de pied à la perfection, comme celui qu’il a adressé à Louis Bielle-Biarrey et qui s’est soldé par un essai de penalty. Impeccable dans son rôle de buteur. Que faut-il ajouter d’autre à ce sujet ? Que si Romain Ntamack n’était pas le numéro 1 au poste aux yeux du staff, cette tournée l’aurait probablement installé dès l’ouverture.
Antoine Dupont (6/10)
Il a tellement banalisé l’excellence que cela se voit lorsqu’il est un cran en dessous. Toujours aussi énergique, il s’est parfois rendu la tâche difficile face à des Argentins accrocheurs. Il y a aussi quelques ballons perdus. Mais le capitaine des Bleus n’a rien perdu de son autorité défensive. Ni son oeil comme en témoigne son petit coup de pied à suivre à l’origine de l’essai de penalty face à l’Argentine (29e).e).
Charles Ollivon (8/10)
Chef. Il a dû attendre 45 anse sélection pour débuter en bleu au poste pour lequel il a été formé. Invité à succéder à Grégory Alldritt, le Basque a fait preuve d’autorité. Ballon incisif en main. De quoi profiter de la ligne sans l’arracher. Présence en défense, de tous les temps, secteur dans lequel il a longtemps été l’un des meilleurs plaqueurs français. Son influence sur le banc de touche est on ne peut plus appréciable, avec notamment un ballon volé à quelques mètres de la ligne tricolore (45e).e).
Paul Boudehent (6/10)
Tout musclé. Les Rochelais n’ont pas eu beaucoup d’occasions de briller ballon en main. Il a donc brassé du « Pumas ». Son impact fut significatif pendant les périodes de domination argentine. Remplacé par Marko Gazzotti (40e). Le Bordelais a honoré sa première sélection avec énergie (7/10).
François Cros (6/10)
Il semblerait qu’il ait pris un coup à la tête contre le Japon. Vu l’énergie qu’il met partout, il faut croire que cela ne l’a pas marqué. Absent pour cause de commotion face aux Noirs, le toulousain s’est montré très précieux en défense et dans les zones d’affrontement sur le terrain.
Emmanuel Méafou (7/10)
Il y a toujours cette puissance à l’impact. Ce geste qui permet de rechercher des espaces lorsque votre adversaire s’attend à être interpellé. « Manny » Meafou est un véritable point d’appui. Une présence constante. Remplacé par Mickaël Guillard (52e).
Thibaud Flament (7/10)
Du combat et de la disponibilité. Tout le temps. Le Toulousain est toujours aussi précieux en raison de son volume de course. En défense, mais aussi en attaque où ses mains assurent la continuité du jeu en défense. Peut-être un peu moins étendu que d’habitude tout de même. Mais son essai (9e) récompense son engagement. Remplacé par Alexandre Roumat (61e) qui est resté en deuxième ligne.
Winnie Anthony (6/10)
Il a peut-être 34 ans, mais ça fait quand même « boum ». Lorsqu’il défie la défense adverse ou lorsqu’il se charge de réaliser des « arrêts buffet ». Ayant passé les quatre dernières semaines à soigner un mollet récalcitrant, le droitier rochelais semblait parfois rattrapé par un certain manque de rythme. Cela ne l’a pas empêché d’assurer des montées défensives jusqu’au bout. Remplacé par Georges-Henri Colombe (52e).
Tourbe Mauvaka (5/10)
Ok, il avait placé ses standards très haut. Pour autant, le Toulousain n’a pas eu son influence habituelle. Inspiré par le combat d’une première période où les Argentins ont longtemps possédé, il s’est consacré au combat. C’est aussi là qu’on l’attend. Remplacé par Juilien Marchand (52e).
Jean-Baptiste Gros (non noté)
Une mêlée, deux courses et puis c’est parti. A touché un ruck en tout début de match sur l’action qui a abouti au jaune contre Montoya. Remplacé par Reda Wardi (4e) qui s’est livré à un duel « Rochelais » en mêlée contre Sclavi (6/10). Il s’en est sorti. Et il a gardé des ressources pour exprimer sa mobilité.
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