Le brave homme vient de déposer chocolat, gâteaux, pâtes et conserves dans le panier déjà bien garni. « J’ai donné comme tout le mondelâche François. Je suis à la retraite, je fais ce que je peux mais toujours de bon cœur. Ces grandes filles sont sympas, c’est vraiment une bonne initiative d’impliquer les sportives. » LeLe, le basketteur américain, sourit. « Je comprends un peu le français. Je l’apprécie. » Avec sa camarade Sira Diarra, elle vient de prendre le relais de ses autres coéquipières Sherazad Hanifi et Lira Rodrigues à l’une des entrées du Carrefour. « Toute l’équipe du Poinçonnet participe à notre grande collecte annuelle », se réjouit Marie-Dominique Patureau de Mirand. Le président de la Banque Alimentaire de l’Indre vante le lien avec le monde du sport. « Nous avons collecté 15 tonnes de nourriture auprès de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Il y avait même des produits frais, ce qui est rare. »
« Les gens savent que leurs dons seront distribués à ceux qui en ont besoin »
Pour la Banque Alimentaire, cette collecte annuelle d’automne est un moment très important qui rassemble les bénévoles et permet de récolter un tonnage important de produits essentiels. « C’est LE lieu de rendez-vous, insists Marie-Dominique Patureau de Mirand. Ces trois jours sont l’occasion de donner en nature. Les gens savent que leurs dons seront distribués à ceux qui en ont besoin. Ça marche. Cela représente entre 10 et 15 % des 500 tonnes que nous récoltons chaque année. Châteauroux Métropole avec ses 14 points de collecte (47 sur l’ensemble du département) représente 50 % des dix tonnes que nous collectons durant ces trois jours. »
Ce week-end, on donne comme on veut
Plus de 700 volontaires indiens apportent leur aide. « C’est très mobilisateur. A Châteauroux, on peut compter sur une grande équipe d’une banque privée, la BNP, ainsi que des salariés de Barilla ou des membres de clubs philanthropiques (Lions, Rotary…) sans oublier les bénévoles des épiceries sociales et leurs bénéficiaires. »
Ce week-end, on donne comme on veut. « Les gens donnent ce qu’ils veulent, marque le président. Il est vrai que les besoins en plats cuisinés, en sucre, en café et en pâtes sont importants. Il faut éviter les produits frais. La collecte sera ensuite triée, stockée, étiquetée et redistribuée par nos 68 partenaires (épiceries sociales, associations caritatives…) à l’un de nos 11 000 bénéficiaires. »
Le cadeau n’a pas d’importance, tant que nous avons de la joie. « Les gens sont heureux de donner à chacun selon ses possibilités. Cela va d’un chariot complet à un simple paquet de gâteaux. Ceux qui donnent proportionnellement le plus sont ceux qui ont été aidés parce qu’ils savent que nous sommes là pour eux. »
Collecte à la Banque Alimentaire, samedi 23 novembre et dimanche 24 novembre, dans les grandes et moyennes surfaces de la ville et du département.
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