Vendredi 22 novembre, l’agence de presse Algérie Presse Service a confirmé, dans un article à charge, l’arrestation de Boualem Sansal par les autorités algériennes samedi dernier. L’écrivain de 75 ans était dans le viseur d’Alger en raison de ses écrits très critiques à l’égard du pouvoir en place. Selon les informations du Figaro, il doit être présenté devant le procureur et un juge ce dimanche 24 novembre.
Boualem Sansal pourrait alors être poursuivi pour « terrorisme », en raison de ses textes susceptibles de porter atteinte à « sécurité de l’État, intégrité territoriale, stabilité ou fonctionnement normal des institutions « . Il écoperait alors de la peine maximale, soit la réclusion à perpétuité.
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« L’existence d’un courant « haineux » contre l’Algérie »
L’arrestation de Boualem Sansal a provoqué une vague de soutien au sein de la classe politique française. ” La France macronto-sioniste (…) s’offusque de l’arrestation de Sansal », a dénoncé dans son article Algérie Presse Service. Pour l’agence de presse, ces appels à la libération de l’écrivain sont « preuve supplémentaire de l’existence d’un courant « haineux » contre l’Algérie. Un lobby qui ne manque jamais une occasion de remettre en question la souveraineté algérienne ».
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Les médias pointent notamment un « annuaire anti-algérien et accessoirement pro-sioniste », qui comprend notamment « Éric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang » et « Nicolas Dupont-Aignan », selon l’agence.
Algérie Presse Service s’attaque enfin au « contradiction ” de ” La France de Macron “, OMS “ obscures Sansal’s arrest “, mais qui ” n’a toujours pas déclaré au monde s’il dispose de la souveraineté nécessaire pour pouvoir arrêter Benyamin Netanyahu, s’il se présente un jour à l’aéroport Charles De Gaulle ! « . Les médias algériens font ici référence au mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale visant le Premier ministre israélien.
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