Les très grandes villes françaises ne sont pas les seules à connaître d’importantes tensions sur le marché locatif. Les petites villes sont parfois également concernées par ce type de difficultés. Selon les données du dernier observatoire Guy Hochet de l’immobilier repris par Le courrier occidentalAngers (Maine-et-Loire) connaît la quatrième plus forte hausse des loyers en un an parmi les 20 plus grandes villes françaises.
+5,1% sur un an
En moyenne, entre janvier et septembre 2024, le montant moyen des loyers dans les immeubles anciens était de 15,80 € par m2 : 17,30 € pour les biens meublés et 14,70 € pour les biens non meublés. Cela correspond à une hausse de 5,1% sur un an. C’est donc la quatrième tension locative la plus élevée de France, derrière Paris (37,30 € ; 7,7 % sur un an), Nice (22,20 € ; 6,6 %) et Marseille (17,90 €). ; 6 %).
La situation est encore bien pire par rapport aux autres villes du secteur. Rennes affiche une hausse des loyers de 3,7% sur un an, contre 2,2% à Nantes. Si l’on zoome ailleurs dans les Pays de la Loire, trois autres villes ont connu des hausses moyennes de loyer plus élevées : Saint-Nazaire (5,5%), Le Mans (6,2%) et Cholet (7,8%). %). Cela porte l’augmentation moyenne dans la région à 4,6%.
Une augmentation du nombre de biens mis sur le marché
Comment expliquer qu’Angers soit si haut dans le classement ? Mathématiquement, la hausse des loyers est liée à la forte demande de la ville et à la baisse du nombre de logements (-5,2% sur un an). Cette situation est elle-même liée à un ensemble de trois facteurs : la diminution du nombre de constructions, le nombre de ventes liées à la crise immobilière et enfin l’augmentation des contraintes fiscales et réglementaires pour les propriétaires.
Cependant, comme dans le reste de la région, le nombre de biens mis en location est en augmentation. A Angers, on parle de 6 241 biens mis sur le marché entre janvier et septembre 2024, ce qui correspond à une hausse de 5,8% par rapport à la même période de l’an dernier. C’est même 10,2% si l’on se concentre sur les logements meublés. Pour le rapport, « une reprise du marché semble se dessiner au niveau local »mais cela ne profite pas encore aux locataires potentiels.
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