Devant le Conseil de Paris, le préfet de police a défendu son bilan en matière de lutte contre le crack. Selon lui, les consommateurs ne sont désormais concentrés que dans le 19e arrondissement et de nombreuses arrestations de dealers ont été effectuées.
Évacuations de camps chaotiques, arrestations. Depuis plusieurs années, la lutte contre le crack et sa prolifération à Paris s’intensifie. Plus encore il y a quelques mois, à l’approche des Jeux olympiques de Paris, les autorités affichaient leur volonté de « résoudre » le problème avant la compétition.
Quelques mois plus tard, l’heure est au bilan. En conseil de Paris ce mercredi 20 novembre, Laurent Nuñez, préfet de police, s’est exprimé sur la gestion de la consommation de crack à Paris. « Le problème du crack pour moi n’est plus un problème de police ou de justice. C’est un problème de santé”, a-t-il déclaré à l’assemblée.
Un « niveau résiduel » de consommateurs
Une intervention qui a été applaudie dans les rangs de la gauche et par la maire de Paris Anne Hidalgo. Le préfet de police affirme qu’il existe désormais à Paris un « niveau résiduel » d’usagers de crack et qu’ils sont localisés « en un seul endroit au nord-est de Paris qui est dans le secteur Linéaire » dans le 19e arrondissement de Paris. Paris.
“Ce sont des consommateurs qui déambulent dans l’espace public et ce n’est plus un problème de sécurité”, a-t-il ensuite assuré.
Il a indiqué qu’il se rendrait dans ces lieux, avec « le maire du district » pour expliquer à la population ce que fait la préfecture de police dans la lutte contre le crack. .
Invité de BFMTV il y a quelques jours, il expliquait avoir déjà intensifié la lutte. « Nous n’avons jamais cessé d’arrêter les dealers de crack. Chaque année, nous doublons le nombre d’arrestations », a-t-il insisté.
Nicolas Dumas avec Martin Regley
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