Résultat de cet entretien « en catimini » : un accord a été trouvé. « Nous avons passé un pacte avec le préfet. Je n’ai qu’un mot, je l’espère aussi, poursuit Vincent Coco.
« Les camions étaient chargés de lisier, prêts à repartir »
Cet épilogue intervient « trois jours après le début des manifestations agricoles dans le département, menées par la Modef, la FDSEA et la JA puis par la CR, et au-delà des dérives constatées à la DDTM qui ont donné lieu à une ferme condamnation, rappelle le préfet. des Landes, qui « constate que les revendications des agriculteurs ont été entendues aux niveaux national et local. »
« Le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt ainsi que les membres du gouvernement ont pris des positions très claires concernant leur opposition au projet d’accord du Mercosur, poursuit le préfet des Landes. Ils ont annoncé l’examen au Sénat du projet de loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire, agricole et le renouvellement des générations dans l’agriculture à partir de janvier 2025 et ont affirmé leur soutien au métier et aux revenus agricoles. Les engagements pris seront tenus point par point et méthodiquement selon les termes du Premier Ministre. »
Une feuille de route
Concrètement, une feuille de route (lire ailleurs) sera mise en place. Le préfet des Landes « s’engage à poursuivre et accentuer le dialogue et la concertation avec la Chambre d’agriculture et l’ensemble des syndicats agricoles, sur la base d’une réunion plénière mensuelle, selon un ordre du jour opérationnel, sur tous les sujets qui seront portés à sa connaissance », qu’ils soient collectifs ou individuels. »
« Des réunions seront mises en place avant la fin du mois », confirme Vincent Coco, « avec des commissions pour trouver des solutions, comme la mesure des marges pour les filières bovine et aquicole. Je souhaite qu’ils soient labellisés, connus du grand public, clairs et transparents envers les consommateurs et les agriculteurs. Les progrès obtenus sont pour tous les agriculteurs, quels qu’ils soient, qu’ils soient affiliés ou non à un syndicat », souligne le président du CR 40.
Accès par Pémégnan
En attendant, ce vendredi matin, dès 8 heures, l’accès à Scalandes sera possible dès l’arrivée du centre pénitentiaire. « J’ai appelé hier soir M. Bouillard, le directeur, pour lui dire qu’il pouvait reprendre son activité, les salariés n’y sont pour rien, ni le consommateur. Mais en montrant les muscles, on arrive à trouver des compromis. Maintenant, le CR a le numéro de M. Barnier, j’ai celui du préfet”, conclut-il.
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