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Cette famille de Dordogne promet « un nouveau concept » pour son hôtel nouvellement construit

P.our son dernier investissement d’envergure à Marsac-sur-l’Isle, en Dordogne, la famille Saphores annonce un nouveau concept, mais très ancré dans son Périgord bien-aimé. Un hôtel “qui sortira de l’ordinaire”, assure Thibault Peyrat-Saphores, le petit-fils.

Avec sa mère Lynda et sa grand-mère Martine, le jeune homme de 27 ans investit plus de 5 millions d’euros dans ce futur établissement quatre étoiles de 61 chambres, qui devrait ouvrir ses portes en juin 2025.

C’est la dernière pièce du puzzle qu’ils ont commencé à construire il y a quatre ans, sur deux hectares du parc des expositions acheté à la Chambre de Commerce et d’Industrie. Après le cabaret Want-you, le complexe sportif Le MurMur, l’entreprise Sonepar (équipement électrique industriel) et la salle de sport Basic Fit, voici OstÒria, au bout de cet espace rebaptisé symboliquement Parc Chrysalis.

« OstÒria, c’est la contraction d’hôtel et d’histoire en occitan », explique Thibault Peyrat-Saphores, président de la société dont sa mère et sa grand-mère sont les directrices générales. Nous avons enregistré la marque. » Sur leurs cartes de visite déjà imprimées, sous ce nom qui sent la langue d’oc, une expression complète le tableau : « L’empreinte Périgord ».

Châteaux et grottes

Au-delà des commodités classiques d’un hôtel de luxe (piscine, salle de sport, espace bien-être avec sauna et spa, jardin et bar lounge), les promoteurs de ce projet annoncent des expériences immersives dans « un monde dédié au Périgord ». 10 salles auront pour thème trois châteaux et 10 autres auront des grottes et des gouffres (trois aussi). Lesquels ? «Il est toujours en négociations avec le Semitour [NDLR : qui gère les sites touristiques du Département] et les propriétaires privés des sites potentiels, précise Thibault Peyrat-Saphores. Depuis les couloirs, il y aura du son et des écrans. » Les 40 autres salles évoqueront, de manière moins spectaculaire, les communes du département.


L’hôtel aura deux étages.

EST.

Le restaurant promet également de « bluffer » les clients, en les plongeant dans « une bulle du Périgord » mettant en valeur le patrimoine de la vallée de la Vézère. Il s’agit d’une « immersion thématique, comme dans un parc d’attractions ». « J’en ai marre de voir des gens au restaurant au téléphone, qui ne communiquent pas entre eux », déplore Thibault Peyrat-Saphores. Je veux leur faire vivre une expérience et que cela suscite des échanges. » Les Saphores espèrent attirer autant les Périgourdins que les clients de l’hôtel.

2 500 m² par terre

Et dans l’assiette ? « Ce sera une cuisine locale revisitée. » Le chef doit aussi « rejoindre le projet », tout comme le responsable de l’hébergement : « Nous recherchons des gens qui aiment l’histoire et le patrimoine », précise le jeune patron. «Il faudra qu’ils aient la fibre périgourdine, qu’ils comprennent ce qu’on veut faire», ajoute sa mère.

La famille annonce la création d’une quinzaine d’emplois pour faire fonctionner cet hôtel qui sera recouvert de panneaux photovoltaïques pour l’autosuffisance en électricité. Les eaux de pluie seront récupérées pour les toilettes de l’établissement. Ce dernier a été conçu par Philippe Vignes, du cabinet CSV Architecture, qui a déjà conçu les autres bâtiments du parc de la Chrysalide.

Il s’agit d’une « immersion thématique, comme dans un parc d’attractions »

Une petite salle de réunion et une grande salle de séminaire sont prévues dans l’établissement de 2 500 m², qui s’étendra sur deux étages. OstÒria sera affiliée à la chaîne Best Western, pour bénéficier de l’accompagnement de la marque en termes de communication et de visibilité. “Mais nous serons totalement indépendants en termes de gestion et de choix au quotidien”, assure le trio.


« Nous serons totalement indépendants en termes de gestion et de choix au quotidien », assure le trio.

EST.

L’environnement ne va-t-il pas rebuter les clients ? On peut être prêt à dormir au milieu d’une zone industrielle en déboursant quelques dizaines d’euros. Mais quand on s’offre un hôtel quatre étoiles… « L’emplacement n’est pas un problème, le marché est là », assure Lynda Saphores.

Trois générations

Martine Saphores a créé et dirigé la société Profil intérim, à Ribérac, pendant plus de vingt ans. Elle a vendu l’entreprise en 2019 et souhaitait investir pour « réinvestir de l’argent dans l’économie locale, être utile et faire des choses qui ont du sens ».
Sa fille Lynda, après des études au lycée hôtelier de Talence, en Gironde, gère Profil intérim avec sa mère. Pour elle, ce projet hôtelier est « un retour aux sources ».
Quant à Thibault, représentant de la troisième génération, il a travaillé dans l’entreprise familiale à Ribérac, puis au camping Huttopia à Antonne et au MurMur à Marsac, avant de diriger un camping dans le sud de la .

 
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