Par
Pierre Choisnet
Publié le
22 novembre 2024 à 7h50
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En mai 2024, la petite commune d’Égard (Eure), près du Neubourg, a vu arriver son premières caméras de vidéosurveillance.
En tout, sept caméras ont été installés, sur avis de la gendarmerie nationale, à des points stratégiques tels que les entrées et sorties des villes, la mairie, les écoles et la salle polyvalente qui sera prochainement rénovée.
« Fort problème d’incivilités »
“On ne surveille pas, on protège”insiste le maire, Pascal Démaréqui rejette le terme de « vidéosurveillance ». « Seules trois personnes, dont moi, peuvent avoir accès aux images des caméras, c’est très réglementé », rassure-t-il. Et d’ajouter : « Nous avons déjà résolu deux affaires pénales grâce à nos caméras. » Celui-ci a alors répondu à un « gros problème d’incivilité dans les zones de la salle polyvalente et du terrain de football.
L’élu se souvient de « portes arrachées, couverture de toiture endommagée, gouttières endommagées, vitres cassées ». Le ou les fauteurs de troubles n’ont jamais été identifiés, mais Pascal Demare assure que «dès que les caméras ont été installées, tout s’est arrêté».
38 000 € pour les caméras
Et pour empêcher les jeunes de grimper sur le toit de la salle polyvalente, une barrière à pointes avait été installée. L’installation de ces sept caméras ainsi que le dispositif de réception d’images dans la mairie ont coûte près de 38 000 € subventionné à 60%.
Le maire d’Épgard ne regrette pas cet investissement. « Depuis deux ans, le différentes dégradationsnous avons presquecoût, à lui seul, 16 000 €. C’est presque notre part pour l’installation des caméras. »
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