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le président des maires de l’Indre optimiste après le discours de Michel Barnier

Même s’il n’était pas présent, Claude Doucet, président de l’Association des maires de l’Indre, a tout de même suivi attentivement le discours du Premier ministre Michel Barnier, lors du 106e congrès des maires de , à Paris, ce jeudi 21 novembre 2024. « J’ai entendu un peu le même discours au congrès des départements de France, le 15 novembre, à Angers, résume le maire de Valençay. Ce qui ressort, c’est que nous allons, je pense, nous appuyer davantage sur la base : les choses viendront d’en bas plutôt que d’en haut. ».

Expériences. Le vice-président du conseil départemental de l’Indre (délégué au tourisme) a également noté l’annonce selon laquelle les projets de loi devraient désormais être testés avant d’être votés : «C’est un élément nouveau et un peu rassurant pour les élus de terrain que nous sommes».

Simplification. C’est l’un des projets les plus attendus des élus locaux, tant au niveau de leur statut que des lois. « Les lois sont aujourd’hui trop complexes et trop nombreuses : certaines devraient être suppriméesestime l’élu Indrian. Des améliorations sont en perspective, notamment du côté du Conseil national de l’évaluation des normes (CNEN), dont on attend le prochain bilan. » Quant au statut de l’élu, Claude Doucet attend, là aussi, “plus de simplicité et d’économies”notamment « en assouplissant le pouvoir de délégation aux préfets » et « Par exemple en remettant Maisons France Service au premier plan, avec des guichets uniques. »

Zéro artificialisation nette (Zan). Cet objectif d’aménagement du territoire qui tend à interdire toute artificialisation nette des sols d’ici 2050 est également un sujet de tensions parmi les maires. « Les choses seront revues en tenant compte des ressources naturelles et de la construction de logements et d’usines.assure Claude Doucet. Peut-être y aura-t-il de nouvelles mesures pour éviter de considérer la banlieue dans ces espaces Zan. »

Assurances. «Le Premier ministre prétend qu’il coûte moins cher de prévenir que de réparerrapporte le conseiller valencien. Mais pour certaines collectivités, nous avons de plus en plus de difficultés à trouver, sur le marché, des compagnies d’assurance qui puissent nous assurer dans certains cas. Il faudra y remédier. »

 
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