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Une succession père-fils rarissime à la tête d’une association sportive dans le Lot-et-Garonne

Par

Tomy Rigouleau

Publié le

21 novembre 2024 à 12h14

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Il est le nouveau visage de la présidence du Handball Club Marmandais (HBCM) depuis mercredi 13 novembre 2024. “J’étais en poussette au club, et 25 ans plus tard, je deviens président” réalise non sans émotion Théo Busquet.

Et l’histoire est encore plus belle quand on sait qu’il succède à son pèreDidier, figure emblématique d’un club qu’il a rejoint dans les années 1970. Après plus de 25 ans à la présidence, « Didou » raccroche. « J’arrivais à la fin de mon mandat. C’était le moment de passer le relais pour générer un nouveau souffle », confie celui qui reste toujours actif au club, notamment dans l’encadrement de l’équipe féminine de National 2.

C’est donc une page se tourne chez HBCM avec une note symbolique qui reflète des valeurs familiales de plus en plus rares dans le monde associatif.

L’ADN associatif d’une famille

Pour les Busquet, la notion d’engagement et les valeurs associatives font partie intégrante de la famille. ” Le monde du volontariat, mes enfants y ont toujours baigné. Je ne suis pas surpris qu’il se soit proposé pour me remplacer », explique Didier.

À la maison, il plaisantait souvent et me disait : je vais prendre ta place !

Didier Busquet

Le lien père-fils est indéniable. « Ce qui m’a toujours fasciné chez mon père, c’est cette capacité qu’il a à aller vers les gens, à communiquer avec eux, son sens de l’humour » confie Théo en regardant son père comme un modèle.

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« Le bénévolat et mon éducation ont façonné la personne que je suis aujourd’hui. Le HBCM représente pour moi une famille, c’est mon histoire et c’est ma deuxième maison», poursuit celui qui a été joueur, service civique, éducateur, arbitre et désormais président.

Président d’un club de sport à 25 ans

Conscient des enjeux de cette première présidence, Théo aborde ce rôle avec humilité. « Devenir président à 25 ans, c’est un défi. Je vais apprendre, car je ne prétends pas tout savoir. Ce qui me semble important, c’est que les jeunes qui prennent un permis ici ne viennent pas seulement consommer leur activité sportive. Remettre l’engagement au cœur de nos préoccupations est essentiel. »

De son côté, Didier ne cache pas son émotion de voir son fils lui succéder. « Il connaît le club aussi bien que moi. Si je devais lui donner un conseil, ce serait d’être à l’écoute et d’avoir des convictions. »

Ce passage de flambeau symbolise continuité et renouveau. Théo Busquet apportera sa touche comme son père avant lui, signe que le HBCM n’est pas qu’un club : c’est un lieu où les valeurs, la passion et l’esprit d’équipe se transmettent, génération après génération.

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