Après leur succès face aux All Blacks, les Bleus veulent terminer l’année sur une bonne note ce vendredi.
Un dernier pour la route. Un an après le fiasco de « sa » Coupe du monde, le XV de France a l’occasion de terminer l’année sur une bonne note. Le succès de prestige (30-29) arraché face aux All Blacks avait à peine été digéré, il a fallu se remobiliser pour donner un dernier coup d’accélérateur. Ce vendredi (21h10, TF1), les Bleus croisent à nouveau la route des Argentins, qu’ils ont affrontés cet été – résultats : un succès partout – lors d’une tournée de sinistre mémoire qui a fortement terni l’image du Rugby français, avec le Jaminet. cas d’abord, puis Jegou-Auradou ensuite.
Passons maintenant au terrain. Pour mettre fin aux idées noires et boucler un exercice 2024 qui avait mal démarré avec une gifle magistrale face à l’Irlande lors du Tournoi des Six Nations. Problème : alors que la saison ne fait que commencer de ce côté du globe, certains internationaux semblent déjà mal en point. Au nom de la politique de l’homme en forme, les statuts de « joueurs premium » ont été brisés. Il y a d’abord eu Gaël Fickou, placé sur le banc des remplaçants contre le Japon, puis Charles Ollivon, qui a perdu son statut d’indispensable (absent contre les Japonais et sur le banc contre la Nouvelle-Zélande) et, pour ce troisième match d’automne, c’est au tour de Grégory Alldritt – visiblement épuisé – sera rétrogradé, une première depuis novembre 2021. Il est remplacé comme numéro 8 par… Charles Ollivon, qui revient en grâce.
« Une équipe très, très difficile à affronter »
« Nous devons nous régénérer mais nous le savions avant, recognizes Fabien Galthié. C’est pour ça qu’il y a des rotations, un groupe qui bouge un peu mais qui a besoin de cohérence. » Autres changements : la poutre Uini Atonio fait son retour à droite de la mêlée, le flanker François Cros, remis de sa commotion contre le Japon, revient dans le XV de départ, et Romain Buros (victime d’une béquille) cède sa place à l’arrière à Léo Barré , déjà vu contre le Japon. Un jeu de chaises musicales qui a duré tout l’automne.
En face, arrivent quelques Pumas argentins qui ont monté en puissance tout au long de la saison. Sous la houlette de son nouveau sélectionneur, Felipe Contepomi (bien connu en France pour avoir porté les couleurs de Toulon et du Stade Français), l’Argentine vient de réaliser le meilleur Championnat de Rugby de son histoire, battant pour la première fois ses trois adversaires sudistes. Et elle vient de frôler l’exploit en Irlande (22-19). Éternel couina.
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« La clé sera le combat, prévient Juan Fernandez Lobbe, un autre ancien membre du Top 14 qui est désormais entraîneur adjoint des Argentins. Le rugby est un sport de contact, donc quand on gagne le combat, neuf fois sur dix on gagne le match. » Fabien Galthié, qui a été consultant pour… l’Argentine entre 2008 et 2010, connaît par cœur nos cousins latins : « C’est une équipe qui n’a pas peur avec de grands joueurs qui voyagent bien. C’est un rugby très intelligent et une équipe très, très difficile à affronter. L’un des meilleurs au monde. »
Les yeux rivés sur le Tournoi 2025
Comme en 2021 et 2022, la France a l’occasion de terminer sa tournée de novembre invaincue. Un premier pas vers le Tournoi des six nations, étape cruciale vers la Coupe du monde 2027. C’est pourquoi certains cadres ont été sauvés. « Il y a une vision qui est le Tournoi en 2025, avec un voyage en Irlande et un autre en Angleterre. Il y a aussi une vision pour 2025 puis 2027 », a confirmé l’entraîneur français, qui a tenu à souligner que le« écosystème » Le rugby français n’est pas forcément propice au XV de France. « Si vous regardez les effectifs des équipes championnes du monde, ils en comptent entre cinquante et soixante. sélections moyennes. C’est un chemin que nous avions entrepris, mais peut-être qu’avec l’écosystème dans lequel nous vivons, ce n’est pas possible… » Un aveu de faiblesse ? La prochaine Coupe du monde aura lieu dans trois ans. Si proche, si loin.
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