La discothèque Le QG, à Besançon (Doubs), a réagi à la fermeture administrative temporaire qui la vise suite à plusieurs épisodes de violences. Désormais accompagné d’un avocat, l’établissement de nuit a contesté la décision et demande une suspension provisoire.
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Le QG, discothèque de Besançon (Doubs) a décidé de contester en justice ce mardi 19 novembre la fermeture administrative pour 30 jours prononcée sept jours plus tôt par le préfet du Doubs Rémi Bastille. Cette sanction faisait suite à l’agression d’un militaire de 26 ans devant l’établissement et aux plaintes des riverains depuis plusieurs mois. Le jeune homme attaqué par trois hommes est décédé des suites de ses graves blessures cinq jours plus tard.
Selon nos informations, les gérants ont décidé de contester la décision du préfet devant le tribunal administratif, en formant un « suspension référée », une procédure d’urgence qui permet de demander au juge administratif de suspendre l’exécution d’une décision administrative dont la légalité est contestée.
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Une audience est prévue le 25 novembre, confirme le tribunal administratif de Besançon. Contactés par France 3, les dirigeants du QG n’ont pour l’instant pas répondu à notre demande. Leur avocat, Me Thibault Bouchoudjian, «préfère réserver toute déclaration à plus tard».
« Ce lieu emblématique de Besançon est bien plus qu’une discothèque » : c’est ce que soutient Le QG dans la description de sa pétition lancée cet automne. Menacé de fermeture, l’établissement de nuit a dénoncé des voisins qui, selon lui, “J’ai décidé que notre présence ne leur convenait plus” et les administrations qui ne disposent pas “pas choisi le camp de la jeunesse bisontine”.
Un appel à l’aide qui a déjà récolté près de 3 000 signatures depuis son lancement. Pour le moment la discothèque est fermée sur décision du préfet pour un mois, jusqu’au 12 décembre.
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