Il y a du nouveau dans l’affaire Hugo Oradou – Oscar Jegou.
Les faits remontent au 7 juillet où Oscar Jégou et Hugo Auradou ont été mis en examen pour « viol collectif violent ». Selon le plaignant, elles auraient eu lieu lors d’une soirée suivant une victoire de l’équipe de France face aux Pumas. Selon les informations de parisien Ce mardi 19 novembre, Me Natacha Romano, l’avocate du plaignant, a formulé une demande assez inattendue. Le journal explique qu’elle a déposé une demande formelle de récusation de la juge en charge du dossier, Eleonora Arenas.
Selon l’avocat du plaignant, il existerait un « risque latent de manque d’impartialité » de la part du juge. Dans un document de sept pages, consulté par les médias, on trouve de nombreuses explications concernant cette demande. Il est indiqué qu’elle a refusé de prendre en considération de nouvelles preuves, “d’une importance vitale”, notamment des témoignages d’experts médicaux. Selon l’avocat du plaignant, ces mesures auraient pu faire avancer l’enquête. Un appel qui sera examiné ce vendredi 22 novembre au centre judiciaire de Mendoza. Le journal explique qu’il a « très peu de chances de succès ».
XV de France : vers des avancées en la matière ?
L’audience de non-lieu a été fixée au lundi 25 novembre et le journal précise : ce recours devrait être sans conséquence.
“C’est une énorme absurdité juridique. a déclaré Rafael Cueno Libarona, l’avocat des joueurs argentins. De son côté, il prépare un dossier pour défendre le travail d’Eleonora Arenas qui, selon lui, aurait fait ce qu’on lui demandait. L’affaire va-t-elle prendre une nouvelle tournure ou simplement continuer comme prévu ? Début septembre, c’est la justice argentine qui a demandé la récusation, visant les procureurs en charge du dossier.
Cela avait été refusé.
Du côté d’Oscar Jegou et Hugo Auradou, les deux joueurs, âgés de 21 ans, ont clamé leur innocence dès le début, reconnaissant toutefois une relation sexuelle consensuelle avec la victime présumée. Ils ont nié toute forme de violence lors de cet acte. Pour rappel, lors de son témoignage, la plaignante avait affirmé avoir été maltraitée par les joueurs, notamment Hugo Auradou. « Alors il m’a attrapé le cou. Il m’a mis sur le lit, il m’a déshabillé comme une brute et il m’a traîné hors du lit alors que j’étais nue. elle a expliqué.
XV de France : un témoignage très émouvant
Toujours selon la plaignante, les rugbymen ont été très violents avec elle, notamment Hugo Auradou.
«Il m’a pris par le cou. À tel point que je n’avais plus d’oxygène. » a-t-elle poursuivi avant d’ajouter qu’elle aurait tenté de le faire réagir en le giflant. “Au lieu de l’arrêter, cette gifle l’a fait continuer”
a-t-elle déclaré. Sa version a été contestée par les principaux concernés mais aussi par Maître Antoine Vey, leur avocat. Concernant les traces évoquées sur le corps de la plaignante, l’expert légiste aurait tenu des propos bien différents.
“Un expert légiste a déclaré, en lisant la déclaration de la plaignante, qu’elle avait décrit des faits qui n’auraient pas pu se produire”, a-t-il déclaré. Oscar Jegou et Hugo Ouradou restent présumés innocents des accusations portées contre eux.
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