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la maîtresse du chien tué par un éclaireur-loup appelle à un changement des règles lors des prélèvements d’échantillons

Un éclaireur-loup a tué un chien lors d’un tir préventif ce samedi 9 novembre. Le propriétaire de l’animal souhaite désormais faire évoluer la réglementation pour éviter que d’autres cas ne se reproduisent.

Une balle Winchester SPRG Accubond de calibre 270. C’est ce qui a probablement tué Charly vers 19 heures samedi 9 novembre dernier, une nuit de demi-lune, sans brouillard, sur la route des amoureux, à 10 minutes à pied des premières habitations de Saint-Véran.

11 jours après le cauchemar, la maîtresse de Charly, Roxane, 32 ans, n’en revient toujours pas : “Je n’arrive pas à comprendre, c’est impossible que ça se soit passé dans ces conditions, c’est un endroit ouvert sans arbres, comment n’ai-je pas été vue ensuite.” à mon chien ?

Le lieutenant de la Louveterie sous enquête administrative lui assure ne pas avoir vu Roxane, qui se souvient néanmoins se trouver à seulement 5 mètres derrière Charly au moment de la fusillade. Un mystère parmi d’autres comme l’horodatage d’une vidéo fournie par l’agent de l’Etat aux enquêteurs qui serait incohérente, l’éventuelle absence d’un troupeau de moutons puisque Roxane ne l’a pas vu, la proximité de Charly à moins de 100 mètres mais aussi le utilisation, lors du tir, d’une lunette thermique qui permet normalement d’identifier précisément la cible.

Une pétition pour changer la réglementation

Avec ses 2 230 signatures en une semaine, une pétition, mise en ligne le 14 novembre, continue d’être largement partagée. Son objectif ? Inciter l’État à avertir systématiquement les habitants des interventions inconsidérées pour éviter un nouveau drame. Cette pétition est adressée à l’attention de la préfecture puisque son auteur rappelle que « les lieutenants de louveterie exercent leurs fonctions dans le cadre de l’exécution d’actes administratifs ordonnés par le Préfet ou le Maire ».

Pour Roxane, il est inconcevable que des tirs soient autorisés dans des circonstances aussi dangereuses que celles de la soirée du 9 novembre : « C’était un week-end de trois jours, c’était un samedi soir, il aurait pu y avoir des touristes, des gens en vacances, on devrait au moins être informé pour faire le choix conscient de prendre ou non un risque.

Dans l’attente des résultats de l’enquête administrative, le lieutenant de louveterie a été démis de ses fonctions. Contacté, le préfet des Hautes-Alpes a assuré vouloir faire la lumière sur l’événement pour “tirer les leçons de cet accident pour qu’un tel événement ne se reproduise plus”.

 
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