La famille a récupéré cette maison près d’Auch qu’elle souhaite transformer en chambre d’hôtes. Il a fallu la débarrasser des effets personnels de l’ancien propriétaire, décédé. Toute la famille participe, et c’est dans un bureau que la plus jeune sœur, âgée de 10 ans, découvre les cartes Pokémon. Elle les montre à sa grande sœur, Perrine, une jeune Tyrossaise d’une vingtaine d’années. Perrine, qui ne connaît pas grand chose aux cartes Pokémon. Mais elle se souvient avoir vu des reportages sur les collectionneurs. Bien que désolée pour sa petite sœur qui aurait voulu jouer avec, elle décide de se lancer dans une expertise. Avec l’aide de conseils, elle découvre que ce sont cartes de première générationcertains datent des années 1990, et qu’ils sont en bon état.
Une pépite d’or pour les collectionneurs
Un ami la met en contact avec un collectionneur qui lui explique la valeur de ce qu’elle a trouvé. Perrine entame alors le fastidieux travail d’inventaire et d’évaluation. “Quand j’en ai discuté avec des collectionneurs, ils m’ont dit : C’est fou d’avoir tout trouvé comme ça ! », dit-elle.
Elle vend les cartes les plus chères et les plus rares à un premier collectionneur pour 150 euros pièce. Le reste, soit plus de 300 fiches, est répertorié dans un classeur plastifié, et elle crée un tableau Excel avec toutes les références. “Pour les collectionneurs, c’est une véritable pépite d’or. Ce n’est pas un trésor comme un lingot d’or, mais dans cet univers, ces cartes sont extrêmement rares.
La famille Lando-Gersoise espère obtenir un peu plus 1 000 euros grâce à ce trésor Pokémonune somme qui contribuera aux travaux de rénovation de la maison.
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