Par
Bernard Peyré
Publié le
20 novembre 2024 à 19h50
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La consommation d’alcool sur la voie publique inquiète les habitants et les commerçants du centre-ville de Langon (Gironde).
Didier Sendrès, conseiller municipal d’opposition, sollicité par les citoyens, a posé la question lors de la dernière séance du conseil municipal, le 14 novembre 2024.
« Quelles mesures ont été prises ou pourraient être prises pour réduire problèmes liés à la consommation d’alcool sur la voie publique ? »
Serge Charron, adjoint au maire chargé de la paix publique, de la citoyenneté et de la lutte contre l’habitat indigne, répond qu’un commission de la tranquillité publiqueAvec le commandant de gendarmerie et la police municipale, rencontrés, « un bilan important a été partagé ».
Et plan d’action pour répondre aux incivilités en centre-ville a été développé.
La coordination avec le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance sera intensifiée, ainsi que la collaboration avec les structures spécialisées en addiction pour offrir un accompagnement adapté aux personnes concernées.
L’adjoint au maire ajoute : « Les gendarmes interviennent lorsqu’il y a incivilité liée à l’occupation prolongée des espaces privés. Des opérations de contrôle à grande échelle sont menées pour des contrôles d’alcool et de drogue, avec la brigade canine. Il y a également une coordination avec le CCAS. »
Et arrêté du maire relative à la consommation d’alcool sur la voie publique est en cours d’actualisation.
« Nos polices municipales infligent régulièrement des amendes, comme le PSIG (peloton de gendarmerie de surveillance et d’intervention), et font a minima vider les containers. Nous devons avoir une approche équilibrée entre prévention et répression. »
« Des personnels de gendarmerie mieux adaptés »
Le maire de Langon, Jérôme Guillem, précise avoir envoyé un courrier à Bruno Détailleauministre de l’Intérieur, afin « d’avoir des personnels de gendarmerie adaptés à la ville, liés à la mobilité, au campus et à la gare ».
« La ville accueille 4 356 étudiants sur son campus. Il se passe des choses. Vous devez avoir la force de police d’une ville où 25 000 personnes des chemins se croisent chaque jour et non une base de 7 500 habitants comme le soutient le ministère de l’Intérieur. »
Une baisse continue des dotations de l’État
Le maire demande un allocation renforcée de l’État sur 25 000 habitants et non 7 500.
« J’ai également interrogé nos parlementaires sur cette allocation. Comment organiser nos infrastructures sportives au niveau régional ? Nous allons être étranglés compte tenu de la baisse des financements depuis 10 ans. »
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