A quelques semaines des vacances de fin d’année, la préfecture du Morbihan se concentre sur les chiffres de la sécurité routière, qui ne sont pas au top. Elle l’a fait lors d’un contrôle routier effectué par la gendarmerie de Saint-Avé, mobilisant l’escadron départemental de sécurité routière, des gendarmes de la compagnie de Vannes et une équipe cynophile.
Quarante et une personnes ont perdu la vie dans des accidents dans le département depuis le début de l’année. Dans 40 % des cas, les responsables de ces accidents mortels étaient ivres, et parfois aussi sous l’emprise de stupéfiants. « L’alcool est la première cause de mortalité routière, loin devant les excès de vitesse », déplore le directeur de cabinet du préfet, Ronan Le Page. Nous avons connu une sombre séquence avec deux accidents mortels au cours des deux derniers week-ends, dont un impliquant une femme enceinte. Dans les deux cas, les conducteurs responsables étaient ivres. »
« Détente claire »
Les autorités et la police font état d’un « net relâchement » sur les routes. Un constat conforté par les 495 accidents enregistrés depuis le 1er janvier (+8%) et un nombre de suspensions administratives de permis de conduire en hausse de 10%. Dans près d’un cas sur deux, c’est l’alcool qui est à l’origine du retrait du permis. Toute conduite en état d’ébriété ne donne pas lieu à des sanctions administratives. Certains conducteurs, répondant à un certain nombre de critères (au moins sept points au permis, aucun antécédent dans les cinq années précédentes, etc.), se voient proposer la pose d’un antidémarrage éthylométrique. Une mesure alternative d’une durée minimale de six mois qui a un coût (380 euros pour l’installation et 96 euros/mois de location) mais qui permet aux automobilistes de continuer à pouvoir se rendre à leur travail. Ils sont 240 dans le Morbihan à avoir fait ce choix depuis le début de l’année.
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