Ce mercredi 20 novembre 2024 est diffusé sur France 2 le spectacle Ça commence aujourd’hui présenté par Faustine Bollaert. Dans ce numéro, nous parlerons de l’inceste.
Une maman est allée sur le plateau de la chaîne de télévision pour parler d’un problème auquel elle est confrontée. Maman d’une petite fille âgée de 6 mois, Séverine explique que son enfant a été victime de viol par son propre mari, en son absence. C’est un véritable bras de fer judiciaire qui s’engage entre les deux époux.
Des sex-toys
Aujourd’hui, la victime a 2 ans et demi, mais les faits remontent à plusieurs années. Séverine répond aux questions de l’animateur de France 2 Faustine Bollaert et raconte comment elle a découvert, ce qu’elle appelle “l’horreur”.
[TW inceste]
En installant des caméras cachées chez elle, Séverine a découvert l’horreur…
Elle a porté plainte contre son mari pour viol incestueux sur leur fille de 6 mois. Depuis, elle tente tout pour protéger son enfant…Un spectacle révoltant demain à #CCA. pic.twitter.com/Bp3G5XJRPY
— Ça commence aujourd’hui (@CaCommenceAuj)
«C’était avant tout le comportement de mon mari. Il n’y avait rien de normal dans ce qu’il faisait, dans son comportement. Et les marques que je voyais sur mon bébé à chaque fois qu’il était seul avec son père. Il y avait tellement de situations que je ne pouvais plus fermer les yeux et j’ai donc décidé d’installer des caméras chez moi.dit la mère.
«Je suis submergé d’horreur. Sur ces images, on le voit deux minutes après que j’ai quitté l’appartement se précipiter dans la chambre avec mon bébé dans les bras et aller chercher des sextoys”dit-elle, la voix tremblante sur le poste de télévision.
Interdire
Séverine explique ensuite que les gendarmes sont directement intervenus dans le flagrant délit et ont placé le mari en garde à vue. Mais contre toute attente, la plainte de la mère a été classée.
Elle explique ensuite les déboires juridiques auxquels elle doit faire face. « Aujourd’hui, il a droit à des visites médiatisées, ordonnées par un juge. Il conserve l’autorité parentale. Mais dans le centre désigné par le juge, il n’y a pas de visites médiatisées. Après m’être rendu au centre là-bas, ils m’ont expliqué qu’après quatre visites, il se retrouverait seul avec ma fille. Il aurait le droit de quitter le centre.elle s’indigne.
Pour éviter que son enfant ne soit présenté à son bourreau, elle décide de ne plus l’amener, mais alors elle tombe dans “illégalité”. « Il a déjà porté plainte pour non-représentation d’un enfant. C’est-à-dire que je suis assigné à comparaître, donc il y aura une audience en février prochain »se lamente-t-elle.
La journaliste Faustine Bollaert souligne que cette situation s’apparente à celle de milliers de femmes qui outrepassent la loi pour protéger leurs enfants.
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