Le sanglier est au cœur de nombreuses actions menées par les préfectures de la majorité des départements français car la surpopulation porcine est Source de problèmes importants. Dans le Finistère, la Préfecture vient d’annoncer que le piégeage des sangliers est désormais autorisé dans toutes les communes du département.
Des mesures réglementaires renforcées pour lutter contre la prolifération des sangliers.
La Préfecture du Finistère a récemment publié un communiqué dans lequel elle explique qu’il est nécessaire d’augmenter la pression exercée sur les populations de sangliers pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, les dégâts causés aux cultures sont de plus en plus importants. Les sangliers représentent également un risque pour la sécurité humaine, notamment sur les routes mais aussi dans un contexte de propagation des zoonoses.
Pour lutter plus efficacement contre les sangliers, l’administration rappelle que la chasse reste le principal levier d’action pour réguler l’espèce.
Il indique donc qu’il peut être chassé sans limite jusqu’au 31 mars 2025 sur la base du volontariat des sociétés de chasse lorsque les sociétés sont signalées sur leurs territoires.
Les lieutenants de la Louveterie peuvent également intervenir et pratiquer le tir de nuit lorsque des dégâts ont été détectés sur une parcelle.
Le piégeage désormais autorisé sur tout le département.
En complément de ces mesures, le piégeage des sangliers est désormais autorisé dans toutes les communes du département.
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Le préfet estime que cette solution permettra d’augmenter plus rapidement le nombre de captures et donc d’avoir un plus grand impact sur les populations porcines.
Plusieurs types de pièges peuvent être utilisés dans ce sens : « Ce piégeage, strictement encadré, peut être réalisé avec des pièges sélectifs tels que des pièges à cage, des enclos à pièges, des dispositifs à filet tombant. »
Cependant, tout le monde ne peut pas capturer les sangliers sans encadrement car il faudra être un piégeur agréé, titulaire d’un permis de chasse en cours de validité, avoir suivi une formation spécifique dispensée par la Fédération des Chasseurs du Finistère et avoir obtenu une autorisation individuelle de la DDTM. .
Un suivi précis sera nécessaire pour connaître le nombre d’échantillons et les emplacements réguliers de piégeage.
Concernant la gestion des sangliers, des dispositions ont été prises mais feront l’objet de discussions ultérieures avec les communautés.
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